Gnaphale
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Le Pied-de-Chat eut jadis la réputation flatteuse de guérir le cancer et la phtisie. On le disait aussi adoucissant et béchique et on l’utilisait contre la toux et les catarrhes bronchiques et pulmonaires. Aujourd’hui, il se cache modestement parmi les « quatre fleurs pectorales » (ainsi nommées, sans doute, parce qu’elles sont au nombre de sept). On ne la considère même plus comme une véritable plante pectorale, bien qu’elle continue, par tradition, à faire partie du mélange.
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HE Baume de Tolu
HE Basilic exotique
Indications (VT +) :
- Aérophagie +++, aérogastries, gastrite, insuffisance pancréatique (digestive), hépatites virales A, B et non A non B ; mal des transports ++, spasmes gastro-entériques +++, fièvre jaune
- Prostatite (congestive) +, infection urinaire (à staph.)
- Encéphalite virale, névrite virale, sclérose en plaques, poliomyélite ; spasmophilie +++ nervosisme, fébrilité, anxiété ++, certaines dépressions, asthénie (fatigue cérébrale ou après épisode infectieux) +++
- Polyarthrite rhumatoïde +++
- Infections virales (en zones tropicales) ++
- Troubles circulatoires veineux, varices +
Contre-indications : Aucune connues aux doses physiologiques
HE Basilic “camphré”
Réglisse
Grecs et Romains utilisaient déjà le « glycyrhizion » de Pline, et sainte Hildegarde l’employait comme calmant de la toux.
C’est pour ses propriétés pectorales, adoucissantes et expectorantes, que la racine de Réglisse figurait à la pharmacopée. Très rafraîchissante, elle permettait aussi de préparer une boisson universellement connue sous le nom de « coco », qui a désaltéré jadis non seulement les malades fébriles, mais de multiples générations d’assoiffés. Avec l’Orge et le Chiendent, elle servait à préparer la tisane ordinaire des hôpitaux, sans destination particulière, dite « bonne-à-tout ».
On lui reconnaissait aussi une action vaguement diurétique et laxative.
En 1950, une étude expérimentale faite par des chercheurs hollandais démontré de façon éclatante l’effet bénéfique certain de la Réglisse pour l’estomac, déjà remarqué par certains cliniciens. On utilise, depuis, avec succès contre les ulcères gastroduodénaux et surtout contre les gastrites. Les éléments actifs du suc de Réglisse permettent la constitution de cellules nouvelles, et la tension superficielle élevée du suc couvre d’un film protecteur la lésion de la muqueuse irritée. Celle-ci se cicatrise donc plus rapidement. D’autre part, un des principes contenus dans la Réglisse présenterait une action sédative qui calmerait les douleurs de l’estomac malade.
Toutefois, des observations médicales encore plus récentes ont révélé que l’absorption importante et prolongée de Réglisse était loin d’être dépourvue de danger. Cet excès de consommation peut provenir soit d’un traitement antiulcéreux, soit de celui d’une intoxication alcoolique où la potomanie est comblée par une boisson à base de Réglisse, soit de celui d’une toxicomanie tabagique où les tablettes de Réglisse trompent l’envie de cigarette. On a remarqué qu’il se produisait alors une véritable intoxication à la Réglisse, suivie de conséquences graves. Il apparaît d’abord une hypertension artérielle notable, accompagnée de troubles variés et résistant aux traitements, suivie de phénomènes paralytiques et de troubles du rythme cardiaque. Seule, la suppression de la Réglisse amène la guérison.
Salto Angel
A l’image de la nature,
le grand saut vers la “renaissance” peut donner le vertige…
Salto Angel ou Salto del Ángel — littéralement « saut de l’ange » — sont les plus hautes chutes d’eau du monde, avec une hauteur de 979 m. Sur le cours du rio Kerep, rivière appartenant au bassin versant de l’Orénoque, cette chute se situe dans l’État de Bolívar, au Venezuela.
Le Salto Ángel est un accident du lit du rio Kerep, petit cours d’eau né sur le plateau de l’Auyan Tepuy (« montagne du Diable » en langue arekuna). L’Auyan Tepuy, un des plus hauts et des plus célèbres tepuys (reliefs au sommet plat bordés par d’immenses falaises), est situé dans le secteur occidental du parc national Canaima, qui a été déclaré patrimoine mondial par l’UNESCO en 1994.
C’est du haut de ce relief que s’élance le rio Kerep, réalisant un premier et unique saut de 807 m (maximum mondial de chute en une seule étape).
Au bas de la chute, le cours d’eau rejoint le rio Churun puis le rio Carrao, petit sous-affluent de l’Orénoque par le Caroní.
HE Ajowan
Indications (VT +) :
- Flatulences, atonie digestive, dyspepsies, indigestion ; colite infectieuse +++, choléra, diarrhées ;
- Dermatoses infectieuses ++ ;
- Rhinite, bronchite +++.
Contre-indications :
Aucune, mais ne pas surdoser (dermocaustique, agressive pour les muqueuses), et à utiliser avec prudence chez le jeune enfant.
Un jardin extraordinaire, 100 % nature
Alain Passard, le grand chef parisien, produit lui-même ses légumes dans la Sarthe
Alain Passard joint le geste à la parole.
Le chef de l’Arpège, le grand restaurant rue de Varenne à Paris, à 2 pas de l’hôtel Matignon, réalise son rêve à Fillé sur Sarthe : un superbe jardin, en partie clos de mur, attenant à un château.
A la suite d’un scandale de l’alimentation, ce chef aux 3 étoiles Michelin, se sentant trahi, réalise qu’il pouvait “servir un plat qui cause la mort de quelqu’un”.
En cuisinant les légumes, il a l’impression d’apprendre un nouveau métier. Ca stimule sa créativité : Une nouvelle approche du légume ?
La cuisine du légume fumé, du légume flambé, ça n’existait pas. Il y a plein de conjugaisons possibles, des légumes avec des fruits, avec des herbes, avec des condiments avec des fleurs.
Désormais, à l’Arpège, on trouve des morilles au vin jaune, émulsion d’herbes fines et pomme de terre nouvelle fumée au bois de hêtre, échalotes confites au beurre salé, thym et laurier, crapaudine en croûte, oignons mijotés à la paille en cocotte, de la rhubarbe confite, thym et chartreuse, des ravioles légumières et consommé carotte-verveine…
Avoir son propre potager pour chercher la bonne variété de légumes adapté à la terre et au climat, comme un cépage
- Apporter de la matière organique, comme de la paille, à ce potager de 2 hectares, fatigué par une culture intensive
- Désherber à la main, sans produit
- Pas de labourage, seulement l’utilisation de butoirs
- Pas de tracteur mais un percheron et un âne
Le jardin fournit désormais les cuisines de l’Arpège, où l’on travaille 8 à 10 tonnes de légumes par an, 800 kg par mois l’été : tomates, betteraves, petits pois, épinards, fruits du verger, miel des ruches, plante à sucre, ficoïde glaciale et autres plantes étranges.
En projet un 2ème potager à Passy sur Eure…
HE Cananga
Maria Callas “Casta diva”
Irrésistible !