HE Achillée millefeuille
Baguenaudier
Pavot à graines noires
Au point de vue médical, l’huile d’œillette a été très utilisée par les médecins pour les mêmes usages que l’huile de Lin ou que l’huile d’Amandes douces.
Lémery, grand pharmacologue du XVIIIème siècle, admettait que les semences du Pavot noir « sont anodines, pectorales et adoucissantes et l’huile que l’on en tire et propre à décrasser et à adoucir la peau ».
Plus près de nous, Cazin, ardent propagandiste des plantes de son Calaisis natal, considérait l’huile d’œillette comme un excellent laxatif, « dont quelques onces suffisent à déclencher plusieurs selles ».
Dubois, de Tournai, l’a proposée comme succédané de l’huile de foie de morue, bien plus acceptable que celle-ci, et en donna pour preuve une vingtaine d’observations dans le traitement des affections scrofuleuses et du rachitisme.
Nerprun
Le Nerprun est un purgatif énergique.
L’écorce, qu’il faut laisser vieillir deux ans avant de l’utiliser, a été abandonné, car, produisant à la fois vomissements et diarrhées, il était trop délicat de l’employer sans discernement.
On utilise souvent les baies, qui constituent, elle aussi, un purgatif très énergique, qu’il ne faut employer que si le médecin a jugé une telle purgation.
On les vantait naguère contre l’hydropisie, la congestion cérébrale, les maladies chroniques de la peau.
On prétend que deux baies prises chaque matin suffisent à éloigner un accès de goutte.
HE Mélèze
HE Angélique archangélique (sem.)
Curcuma
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Sans doute déjà connu par Dioscoride, le Curcuma était utilisé aux Indes contre les dermatoses prurigineuses et les ophtalmies purulentes. Il jouissait d’une grande faveur au XVIIème siècle, et Lémery le considérait comme apéritif et comme « propre à lever les obstructions de la rate, pour la jaunisse et la pierre ». Cazin et les médecins du XIXème siècle l’employaient comme stimulant du foie, excitant des fonctions digestives et diurétique. Leclerc et Parturier le préconisaient dans la jaunisse et les troubles urinaires. Les propriétés cholérétiques du Curcuma ont d’ailleurs été confirmées à plusieurs reprises. On peut utiliser la poudre comme épice dans certains plats de cuisine exotique.
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Menthe Pouliot
Connue des Grecs et des Romains, la Menthe Pouliot est reconnue comme stimulante et excitante du système nerveux.
Elle active, d’autre part, la sécrétion bronchique et favorise l’expectoration, ce qui la fait recommander dans l’asthme, la toux quinteuse et l’enrouement. Cazin l’associe alors au Serpolet, à l’Hysope et à la Sauge.
Haller la préconisait aussi comme emménagogue et vermifuge et conte le hoquet et les vomissements.
Lierre terrestre
Bien qu’on ait employé le Lierre terrestre dans les affections du tube digestif et des voies urinaires, de nos jours on ne considère plus guère comme valables que les propriétés expectorantes de la plante. On l’utilise dans l’irritation des muqueuses due à la bronchite chronique, à la grippe, à l’asthme. C’est un stimulant des bronches.
En compagnie d’une quinzaine d’autres plantes, il fait partie des espèces vulnéraires du Codex, appelé aussi Thé suisse, remède populaire à absorber contre les commotions de toutes sortes, particulièrement à la suite d’une chute. On l’utilise parfois à l’extérieur en cataplasme calmant et résolutif.
HE Tanaisie annuelle
- Asthme durant les crises +++ (supplée à la théophilline), emphysème
- Dermite irritative +++, dermite allergique (adulte-enfant), érythème, couperose ++, lèpre tuberculoïde
- Arthrite
- Névrites, sciatique, rhumatismes musculaires
- Diabète (adj.)
- Hypertension, varices ++
- Leucémies + (certaines formes) +
Contre-indications : Chez certaines femmes (incidence endocrinienne certaine à préciser)