Moutarde blanche
Très apéritive, elle excite l’estomac. On l’a surnommée « la pierre à aiguiser l’appétit », « la clé d’or de l’appétit ». Elle sert à préparer les moutardes fines du commerce. Comme l’a démontré le Dr Delezenne, c’est un puissant excitant de la sécrétion pancréatique et, grâce à son essence antiseptique, elle contribue à désinfecter l’intestin.
La graine de Moutarde blanche est encore assez employée de nos jours contre la constipation : son action mécanique se complète par le gonflement du mucilage contenu dans son enveloppe extérieure.
Cerisier
On employait autrefois l’écorce de l’arbre comme fébrifuge et antigoutteux. Le gomme qui sort du tronc et des branches est, dit-on, un bon remède de l’arthrite et, dissoute dans l’eau, donne une lotion efficace contre les dartres.
Mais on utilise surtout les propriétés médicinales des fruits et des pédoncules ou “queues”.
Très rafraîchissante par son agréable acidité, la cerise désaltère à merveille, et cette propriété est d’ailleurs utilisée dans le “sirop de cerises”. Elle est recommandée aux obèses, aux hypertendus, aux goutteux et aux rhumatisants. Légèrement laxative, elle est utile aux constipés. Quant aux queues de cerise, elles sont de longue date utilisées comme diurétique.
La cure de cerise est utilisée contre l’obésité ou l’arthritisme ; elle consiste à remplacer les repas par une livre de cerises pendant quelques jours de suite ou encore un jour par semaine durant la saison.
HE Vergerette de Naudin
HE Eucalyptus d’Australie
HE Epinette noire
- Bronchite +++
- Entérites mycosique (à candida) et parasitaires (à lamblias, à ankylostomes)
- Acnés et eczéma sec
- Prostatite (inflammatoire) ++
- Spasmes du plexus solaire, asthénie ++++, « coup de pompe » +++
- Hyperthyroïdie
- Rhumatismes musculaires
- Immunodépression
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques
HE Crithme marine
Cynoglosse
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Astringente, la racine était utilisée contre l’hémoptysie et la diarrhée. On lui attribue aussi des vertus narcotiques et ce sont elles qui sont mises en application dans les « pilules de Cynoglosse », préparation officinale où entrent, d’autre part, la Jusquiame et l’opium, et destinée à procurer le sommeil aux malades. Les « grains sédatifs de Dumont » sont aussi des pilules de Cynoglosse, mais dans lesquelles on ajoute du lactucarium (ou suc de Laitue) à la place de l’opium.
Les cataplasmes de feuilles sont encore très utilisés contre les brûlures.
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Bourrache
De tout temps, la Bourrache a été utilisée comme sudorifique dans les cas où il est bon de provoquer la sueur (refroidissement, rhume, bronchite et aussi rhumatisme). Son emploi augmente l’épuration de l’organisme et permet de faire tomber une grande fièvre. De plus, le mucilage qu’il contient est excellent pour la toux. Mais, d’autre part, grâce à son nitrate de potassium, la Bourrache est encore un remarquable diurétique qui active l’élimination par les reins. C’est pourquoi elle est très recommandée aussi contre les fièvres éruptives (rougeole, scarlatine, variole) et comme dépuratif contre les maladies de la peau, l’herpès particulièrement : ses feuilles fraîches, écrasées avec celles de Pissenlit et de Cresson, donnent le “jus d’herbes dépuratif”.
Bardane
On utilise surtout la racine provenant de pieds jeunes n’ayant pas fleuri (cette racine fraîche, récoltée en automne, est d’ailleurs un agréable succédané du salsifis).
La réputation de la Bardane fut considérable au Xvème siècle, car elle guérit le roi Henri III atteint d’une maladie de peau.
Le domaine de la peau est resté celui de la Bardane, et il faut dire que sa renommée n’est pas surfaite quant aux affections chroniques cutanées.
Au XVIIème siècle, Lazare Rivière (dont le nom est lié à la “potion de Rivière”) étudia plus particulièrement la Bardane pour ses propriétés antisyphilitiques. Contenant un antibiotique végétal doué d’un pouvoir antiseptique particulièrement intéressant sur le staphylocoque, il n’est pas étonnant qu’elle donne de birllants résultats dans la furonculose, l’acné, certaines formes d’eczéma, les croûtes de lait, etc. Elle possède aussi une action stimulante sur le revêtement cutané.
Diurétique et surout sudorifique, agissant comme un bon dépuratif général et favorisant l’élimination des éléments résideuls de l’organisme par les glades sudoripares, la racine est recommandée, de plus, contre la goutte et les rhumatismes.
Les travaux modernes de G. Poitrowski ont prouvé que la Bardane recèle une substance hypoglycémiante appartenant au groupe des vitamines B, et probabelement apparentée à la vitamine B2. C’est pourquoi on peut prescrire la Bardane dans le diabète, où son usage amène une nette diminution de la glycémie. Cette découverte explique, d’autre part, l’action si nette de la Bardane contre la furonculose, cette maladie étant souvent liée à un excès du sucre sanguin.
La dessication rend malheureusement la plante peu à peu inerte. C’est pourquoi elle est généralement employée en pharmacie sous forme d’extrait mou stabilisé. Il faut donc, pour obtenir une efficacité certaine, employer la racine fraîche.