HE Thuya occidental
- Plaies +, cicatrice +++, verrues planes +++, verrues bourgeonnantes +, herpès labial
- Bronchite catarrhale, bronchite virale
- Tumeurs végétante et évolutive ( ?)
Contre-indications : Bébé, jeune enfant, grossesse (redoutablement neurotoxique, abortive). A utiliser dans tous les cas avec la plus extrême prudence par voie interne
HE Solidage pubérulent
HE Origan dit “origan d’Espagne”
HE Origan à inflorescences compactes
- Rhino-broncho-pneumopathie infectieuse +++
- Oropharyngite, entérocolite, dysenteries, amibiase +++
- Néphrites, cystites +++
- Névrites +
- Bactériémie, virémie, paludisme +++
- Adénites ++
- Hypotension +
- Asthénie, fatigue nerveuse ++
Contre-indications : Usage cutané, sauf très localisé (dermocaustique)
HE Menthe poivrée
- Insuffisance hépato pancréatique +++, indigestion, dyspepsies, vomissements, mal des transports
- Aérophagie, aérocolie, hépatites virales, cirrhose, coliques hépatiques, colites inflammatoire et spasmodique, ulcère, atonie gastro-intestinale, gastralgie, entéralgie, fièvre-jaune
- Cystites, prostatite, coliques néphrétiques
- Dystonie neurovégétative, asthénie, migraine, céphalées +++
- Zona, névrite virale (dont celle du nerf optique), névralgies, sciatique ++ ;
Prurits (urticaire, eczéma) ++ - Accouchement
- Rhinite, sinusite, otite, laryngite
- Trouble de la vision (d’origine circulatoire), éréthisme, hypotension, lipothymie
Contre-indications : Bébé avant 30 mois par voie orale ; usage externe, sauf très localisé (front, tempes, et lobes des oreilles)
ges
HE Bay
Indications (VT +) :
- Infection dentaire, odontalgie +++, amygdalite +++, hépatites virales +++, entérocolite virale, colite bactérienne, choléra, dysenterie amibienne +++
- Cystites, salpingite, urétrite +++
- Névrite virale, névralgies ++
- Zona, sclérose en plaques, poliomyélite, parasitoses cutanées, gale, acné infecté +++
- Sinusite, bronchite, grippe, tuberculose
- Paludisme +++
- Asthénies physique et intellectuelle, grande fatigue, hypotention ++, accouchement difficile +
- Dysrégulation thyroïdienne
- Polyarthrite rhumatoïde
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques.
Varech vésiculeux
Russel recommandait déjà le Varech contre le goitre bien avant que l’on connaisse la raison se son action thérapeutique, c’est-à-dire l’iode qu’il contient. Russel l’employait aussi contre les adénites et les engorgements scrofuleux : il les frottait avec du Varech frais, puis les lavait à l’eau de mer. C’est en 1862 que Duchesne-Duparc remarqua des tissus graisseux par stimulation endocrinienne et régularisation du métabolisme des graisses (c’est pourquoi le remède est actif aussi dans le traitement du psoriasis, où, justement, est incriminé un trouble des lipides). L’action du Varech se manifeste au bout de 2 à 3 semaines et se localise aux régions du corps envahies par le tissu adipeux : hanches, ventre, nuque.
Le Varech est utilisé, d’autre part, dans le traitement du rhumatisme ; il calme surtout les douleurs siégeant au niveau des petites e moyennes articulations. Il favorise aussi la respiration chez les asthmatiques. Mais il est surtout employé pour ses propriétés amaigrissantes.
Une autre espèce de Fucus, Fucus seratus, qui se trouve lui aussi en abondance sur les côtes de l’Océan, possède, comme Fucus vesiculosus, la propriété de réduire l’obésité sans danger et de façon régulière et progressive
Millefeuille
Bien que la première description de la plante ait été faite en 1554 par le botaniste flamand Clusius, Dioscoride l’avait déjà signalée comme étant « d’une efficacité comparable contre les plaies saignantes, les ulcères anciens ou récents ».
De son côté, Hippocrate la recommandait en bains contre les hémorroïdes saignantes. Guérir les maux saignants, internes et externes, demeure encore la principale indication de l’Achillée. Son astringence la fait recommander comme cicatrisant des plaies de toute nature, mais aussi pour calmer et réduire les menstruations trop abondantes, les hémorroïdes, les crachements de sang. Cazin et Teissier la préconisent aussi dans les maladies du système veineux (varices) et dans les spasmes utérins.
HE Niaouli
- Coronarite, endocardite, artérite +++, athérosclérose, hémogliase ; varices ++, hémorroïdes ++, hémorroïdes hémorragiques
- Infection respiratoire catarrhale chronique, sinusite ++, rhinopharyngite, bronchite +++, tuberculose ; blépharites
- Herpès génital +++, condylome acuminé +, lésions planes +++, dysplasie du col +++, vulvovaginite, vaginite leucorrhéique ; fibromes (certains) ++
- Cancer du sein non-hormono-dépendant (adj.)
- Amygdalite, aérophagie, gastrite, ulcères gastrique et duodénal, hépatites virales +++, 1 petite insuffisance hépatique +, lithiase biliaire, entérite virale, diarrhées, choléra, cancer du rectum (adj.)
- Urétrite, et prostatite (Instillation huileuse à 5-10 %)
- Psoriasis, piqûre de moustique, furoncle, dermite mycosique, lèpre, plaies surinfectées et d’électrocoagulation, rides
- Peau « cartonnée » (préventif, avant radiothérapie, en usage local)
- Polyarthrite rhumatoïde
- Dépression nerveuse (étiologie ; infections virales)
Contre-indications : Aucune connue, mais prudence chez la femme enceinte et le jeune enfant