HE Gingembre
- Odontalgie, météorisme, inappétence, dyspepsie, constipation +++
- Impuissance +++
- Rhumatismes ++
- Bronchite chronique +
Contre-indications : Non connues
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Famille des Zingibéracées
Le gingembre est une espèce de plantes originaire d’Asie dont on utilise le rhizome en cuisine et en médecine traditionnelle.
Parfum : chaud, épicé, aromatique, boisé
Action énergétique : yang
Planètes dominantes : Mars, Mercure
Parties utilisées : Rhizome
- Monoterpènes : alpha-pinène (2,5%), camphène (8%), beta-pinène (0,4%), myrcène (0,9%), limonène (3,1%), beta-phellandrène (4,2%)
- Sesquiterpènes : cyclosativène, cyclocopacamphène, copaène (0,1 %), sesquithujène, beta-ylangène, beta-élémène (0,2 %), trans-beta-farnésène (0,3 %), beta-caryophyllène (0,1 %), sélina-4-11-diène, sélina-3-11-diène, sélina-3 (7)-11-diène, alpha-amphorphène, zonarène, 10-épizonarène, cis-gamma-bisabolène (7 %), zingibérène (30 %), beta-sesquiphellandrène (9 %), germacrène B (0,6 %), germacrène D (0,4 %), beta-curcumène, arcurcumène (8 %), calaménène
- Hydrocabures aliph. et arom. : undécane, dodécane, hexadécane, tolunène, p-cymène (0,1%)
- Alcools aliph. : 2-butanol, 2-méthyl-but-3-en-2-ol, 2-heptanol, 2-nonanol
- Alcools monoterp. : linalol (0,6%), citronnellol (2%)
- Alcools arom. : al.cuminique
- Alcools sesquiterp. : nérolidol (0,8%), élémol (0,2%), cis-sesquisabinène hydrate (0,3%) beta-bisabolol, zingibérénol (0,4%), beta-cudesmol (0,6%), trans-beta-sesquiphellandrol (0,4%)
- Aldéhydes monoterp. : citronnellal (0,4%), myrténal, phellandral (0,2%) néral (0,5%) géranial (0,9%)
- Cétones aliph. : actones, 2-hexanone (0,1%), 2-heptanone (0,1%), 2-nonanone (0,1%), méthylhepténone (0,2%)
- Cétones monoterp. : cryptone, carvotanacétone (0,1%)
- Tonique digestive, stomachique, carminative +++
- Tonique sexuelle, aphrodisiaque +++
- Antalgique ++
- Anticatarrhale, expectorante +
Influences psychologiques
Le gingembre s’harmonise bien avec d’autres essences plus douces comme celles extraites d’agrumes (orange) et de bois (santal, cèdre), ainsi avec l’encens, la rose et le patchouli, pour des massages ou des bains régénérateurs, tonifiants et rééquilibrants.
Intimité
Le gingembre est connu depuis l’Antiquité pour réveiller les sens assoupis. L’on pourrait évoquer à ce propos le « mélange explosif » mis au point par Nostradamus : il était composé, entre autre, de gingembre, de poivre, de cannelle et de clou de girofle. A propos de ce mélange, l’on avait coutume de dire : « celui qui le boit et ne serre pas immédiatement entre ses bras l’objet de son amour meurt dans des contorsions horribles ». Cet épice entrait aussi dans la composition de « potions » aphrodisiaques dont le mode d’emploi était heureusement moins draconien ; les Turcs le mélangeaient au sherry, avec du jus d’orange, du sucre et de la noix de muscade (c’était la « coupe d’amour »). Certaines sénégalaises passent des tubercules de gingembre dans leur ceinture pour réveiller l’ardeur de leurs époux. Les femmes arabes le pilent dans un mortier, le mélangent à du miel et l’administrent quotidiennement à leurs hommes.
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