Naturopathie
HE Litsée citronnée
HE Orménie dite “camomille du Maroc”
- Petite insuffisance hépatique, insuffisance gastrique, colite colibacillaire +++, parasitoses intestinales, kystes amibiens
- Eczéma, dermite sèche, prurits
- M.S.T., gonococcie, insuffisance sexuelle, cystite colibacillaire, prostatite
- Dépression nerveuse +++
- Athérosclérose
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques
HE Zédoaire
Réglisse
Grecs et Romains utilisaient déjà le « glycyrhizion » de Pline, et sainte Hildegarde l’employait comme calmant de la toux.
C’est pour ses propriétés pectorales, adoucissantes et expectorantes, que la racine de Réglisse figurait à la pharmacopée. Très rafraîchissante, elle permettait aussi de préparer une boisson universellement connue sous le nom de « coco », qui a désaltéré jadis non seulement les malades fébriles, mais de multiples générations d’assoiffés. Avec l’Orge et le Chiendent, elle servait à préparer la tisane ordinaire des hôpitaux, sans destination particulière, dite « bonne-à-tout ».
On lui reconnaissait aussi une action vaguement diurétique et laxative.
En 1950, une étude expérimentale faite par des chercheurs hollandais démontré de façon éclatante l’effet bénéfique certain de la Réglisse pour l’estomac, déjà remarqué par certains cliniciens. On utilise, depuis, avec succès contre les ulcères gastroduodénaux et surtout contre les gastrites. Les éléments actifs du suc de Réglisse permettent la constitution de cellules nouvelles, et la tension superficielle élevée du suc couvre d’un film protecteur la lésion de la muqueuse irritée. Celle-ci se cicatrise donc plus rapidement. D’autre part, un des principes contenus dans la Réglisse présenterait une action sédative qui calmerait les douleurs de l’estomac malade.
Toutefois, des observations médicales encore plus récentes ont révélé que l’absorption importante et prolongée de Réglisse était loin d’être dépourvue de danger. Cet excès de consommation peut provenir soit d’un traitement antiulcéreux, soit de celui d’une intoxication alcoolique où la potomanie est comblée par une boisson à base de Réglisse, soit de celui d’une toxicomanie tabagique où les tablettes de Réglisse trompent l’envie de cigarette. On a remarqué qu’il se produisait alors une véritable intoxication à la Réglisse, suivie de conséquences graves. Il apparaît d’abord une hypertension artérielle notable, accompagnée de troubles variés et résistant aux traitements, suivie de phénomènes paralytiques et de troubles du rythme cardiaque. Seule, la suppression de la Réglisse amène la guérison.
HE Basilic “camphré”
HE Basilic exotique
Indications (VT +) :
- Aérophagie +++, aérogastries, gastrite, insuffisance pancréatique (digestive), hépatites virales A, B et non A non B ; mal des transports ++, spasmes gastro-entériques +++, fièvre jaune
- Prostatite (congestive) +, infection urinaire (à staph.)
- Encéphalite virale, névrite virale, sclérose en plaques, poliomyélite ; spasmophilie +++ nervosisme, fébrilité, anxiété ++, certaines dépressions, asthénie (fatigue cérébrale ou après épisode infectieux) +++
- Polyarthrite rhumatoïde +++
- Infections virales (en zones tropicales) ++
- Troubles circulatoires veineux, varices +
Contre-indications : Aucune connues aux doses physiologiques
HE Baume de Tolu
Gnaphale
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Le Pied-de-Chat eut jadis la réputation flatteuse de guérir le cancer et la phtisie. On le disait aussi adoucissant et béchique et on l’utilisait contre la toux et les catarrhes bronchiques et pulmonaires. Aujourd’hui, il se cache modestement parmi les « quatre fleurs pectorales » (ainsi nommées, sans doute, parce qu’elles sont au nombre de sept). On ne la considère même plus comme une véritable plante pectorale, bien qu’elle continue, par tradition, à faire partie du mélange.
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HE Gaulthérie odorante
- « Rhumatismes » musculaires, tendinite, crampe, arthrite, épicondylite, polyarthrite rhumatoïde
- Petite insuffisance hépatique ++
- Hypertension +
- Céphalées ++
- Coronarite (crise) (curatif) ++
- Dermatoses, eczéma, ecthyma, pityriasis +
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques