Naturopathie
HE Petit basilic
Laitue
Rafraîchissante et émolliente, la Laitue ne se contente pas d’apporter à l’organisme de précieuses vitamines : elle jouit aussi de propriétés médicinales.
On retire des feuilles et de la tige montée un suc laiteux qui, desséché au soleil, donne une masse dure que l’on appelle lactucarium. Ce suc était déjà employé par Dioscoride, Columelle et Galien comme calmant et antispasmodique.
La Laitue est recommandée contre les palpitations, les quintes de toux et pour régulariser l’ensemble des fonctions digestives. C’est un hypnotique léger et un sédatif de l’appareil génital.
Le Dr Leclerc la prônait beaucoup chez les enfants, comme calmant de l’excitation nerveuse et de la toux, contre les cauchemars et durant la coqueluche.
Apéritive, la Laitue favorise aussi la digestion et facilite l’exonération chez les constipés. Elle produit également d’heureux effets dans la rétention d’urine et les engorgements viscéraux et calme les inflammations douloureuses du foie, de la vésicule et des intestins.
Enfin, d’après les travaux de J. Laurin, la Laitue sous forme d’alcoolature, est capable d’abaisser la glycémie de plus de 30 p. 100 chez les diabétiques. Il est préférable, étant donné ses vertus, de la consommer crue ou cuite au repas du soir, afin de favoriser le repos et, en cas de constipation, pour faciliter l’évacuation du bol intestinal le lendemain matin.
Néflier
Riche en sucre, en tanin, en acides, la Nèfle n’est pas si méprisable : très digestive, elle est supportée par les estomacs les plus délicats.
Elle est aussi extrêmement précieuse dans les diarrhées dysentériques, l’entérite rebelle : non seulement elle arrête le flux, mais elle fortifie aussi les muqueuses intestinales, à tel point que le malade peut, petit à petit, relâcher son régime.
Les feuilles, astringentes elles aussi, sont utilisées en gargarismes contre les aphtes et les inflammations de la gorge.
HE bergamotier dit “zeste de bergamote”
HE Camomille noble ou romaine
HE Cyprès bleu de l’Arizona
HE Myrique baumier
HE Rue odorante
HE Santal des Indes occidentales
Lobélies
La Lobélie antisyphilitique (Lobelia syphilitica), appelée Mercure végétal, est cultivée en France sous le nom de Cardinale bleue. Oubliée aujourd’hui les médecins lui accordaient une grande confiance (surtout les Américains) dans le traitement de la syphilis. C’est Kalm, élève de Linné, qui découvrit cette plante dans les forêts marécageuses du Canada et la fit connaître comme remède de toutes les maladies vénériennes. Le traitement qu’instituaient les sauvages canadiens était élémentaire : selon la gravité du mal, on faisait bouillir 4 à 6 racines de Lobélie et le malade buvait autant qu’il pouvait de cette décoction. A l’extérieur, elle servait contre les ulcérations de la maladie. Durée du traitement : 15 jours.
La Lobélie enflée (Lobelia inflata) est encore appelée Tabac indien. Cultivée en France, c’est une plante dangereuse par l’alcaloïde qu’elle contient.
Utilisée depuis longtemps comme expectorant par les indigènes, elle a été introduite dans la pharmacopée européenne vers 1840. On l’utilise à doses faibles thérapeutiques (à doses élevées, elle est vomitive et toxique) contre la dyspnée de l’asthme, la coqueluche, les essoufflements des affections pulmonaires. On emploie généralement la teinture ou la poudre de feuilles (0,05 à 0,3 g).