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Pêcher

Parfumée et juteuse à souhait, la Pêche est aussi un des fruits les plus digestibles. Comme le dit le Dr Leclerc dans son livre les Fruits de la France, « elle facilite la digestion en stimulant les sécrétions des glandes et en réduisant au minimum le travail des parois musculaires ». Cuite, elle est encore mieux tolérée par l’estomac, même le plus délicat, et elle se révèle tout aussi délicieuse que crue. Légèrement diurétique, la Pêche est aussi laxative et dépurative.

Les feuilles et les fleurs de Pêcher jouissent de propriétés laxatives et on les emploie contre la constipation des enfants. Elles sont, en outre, vermifuges.

Diurétiques, on les a conseillées aussi contre la néphrite. Elles sont renommées depuis longtemps en médecine familiale pour leurs vertus sédatives. Elles conviennent admirablement aux enfants nerveux, surtout lorsque cette nervosité est le retentissement d’une constipation habituelle. Le Dr Leclerc les recommande aussi pour calmer la toux de la coqueluche.

Les musulmans du Maghreb, paraît-il, utilisent la décoction de feuilles afin de provoquer la stérilité.



Erysimum

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Comme son nom populaire l’indique, l’Erysimum est considéré, à juste titre, comme le spécifique des enrouements, des extinctions de voix, des affections du larynx et du pharynx en général. Il soulage la douleur et atténue l’inflammation et la sensation de sècheresse.
Mais à côté de ces précieuses propriétés, pour lesquelles il est d’ailleurs le plus souvent utilisé, l’Erysimum est aussi stimulant et antiscorbutique.

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HE Hysope officinale var décombante

Indications (VT +) :

  • Rhinopharyngite, sinusite, bronchite, bronchiolite du nourrisson, bronchite asthmatiforme, asthme inflammatoire (lié aux radicaux libres), asthme sécrétoire (d’origine hépatique et nutritionnelle, à tendance héréditaire)) à l’exclusion de l’asthme allergique pur
  • Cystites
  • Dépression nerveuse +++, angoisse, oppression
  • Petite insuffisance et congestion hépatiques, hépatites, paresse intestinale, parasitose (lamblia)

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques





HE Patchouli

Indications (VT +) :

  • Eczéma séborrhéique, acné ++, dermatoses inflammatoires et allergiques, escarre, crevasse, parasitoses
  • Entérocolite infectieuse (variable)
  • Hémorroïdes externes et internes, varices +++

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques.





HE Rose de Damas

Indications (VT +) :

  • Bronchites aiguë et chronique +++, asthme (surinfection), tuberculose
  • Asthénie sexuelle, frigidité, impuissance ++
  • Dermatoses, plaies, ulcère atone, entorses, foulure, rides, couperose
  • Aphte, gingivite +

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques




Valériane

Déjà signalée par Pline comme remède des contractions nerveuses, des médecins italiens la préconisèrent au XVIIème siècle comme un antispasmodique puissant, capable de guérir l’épilepsie. On l’utilisa donc contre cette affection, contre l’hystérie et la danse de Saint-Guy. Si en réalité, elle n’a pas cette vertu, elle reste toutefois un excellent sédatif des états de nervosité et d’excitation, utile dans le traitement des palpitations, des tics, des étouffements, des crises d’asthme, dans celui des contractions douloureuses de l’estomac et des manifestations nerveuses accompagnant les infections vermineuses. Elle permet de trouver le sommeil en supprimant la hantise des soucis et les obsessions de l’imagination. Fébrifuge, la racine était aussi utilisée contre les fièvres intermittentes. Elle semble diminuer la production de l’urée et Cazin l’a recommandée contre le diabète maigre. Pour l’usage externe, on employait jadis ses feuilles contre les varices, qu’elles réduisaient, paraît-il, fort bien ; contre les blessures par objets pénétrants (épines, flèches, balles) et pour diminuer les gonflements douloureux de la goutte.
Mais de nos jours, on n’a retenu que la puissante vertu calmante de la plante.

La Valériane phu ou grande Valériane, Valériane des jardins (Valeriana phu), est cultivée parfois dans les jardins. Sa racine est beaucoup plus développée que celle de la Valériane officinale, mais son odeur est moins forte. Elle n’est plus employée pour l’usage médical.



Euphorbe Epurge

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La plante porte à la fois le nom d’Euphorbus, médecin du Juba, roi de Numidie, qui découvrit ses propriétés purgatives, et le nom « d’épurge » qui insiste précisément sur la violence de son effet. Hippocrate et certains auteurs anciens la considéraient comme un poison. L’huile rubéfiante et extrêmement purgative qu’on extrayait de ses graines figurait néanmoins encore au Codex de 1866 et on utilisait aussi ses racines, expectorantes et vomitives. De nos jours, l’Euphorbe n’est plus utilisée pour l’usage interne, car elle est bien trop dangereuse.

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