Naturopathie
HE Epinette noire
- Bronchite +++
- Entérites mycosique (à candida) et parasitaires (à lamblias, à ankylostomes)
- Acnés et eczéma sec
- Prostatite (inflammatoire) ++
- Spasmes du plexus solaire, asthénie ++++, « coup de pompe » +++
- Hyperthyroïdie
- Rhumatismes musculaires
- Immunodépression
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques
HE Eucalyptus d’Australie
HE Vergerette de Naudin
Cerisier
On employait autrefois l’écorce de l’arbre comme fébrifuge et antigoutteux. Le gomme qui sort du tronc et des branches est, dit-on, un bon remède de l’arthrite et, dissoute dans l’eau, donne une lotion efficace contre les dartres.
Mais on utilise surtout les propriétés médicinales des fruits et des pédoncules ou “queues”.
Très rafraîchissante par son agréable acidité, la cerise désaltère à merveille, et cette propriété est d’ailleurs utilisée dans le “sirop de cerises”. Elle est recommandée aux obèses, aux hypertendus, aux goutteux et aux rhumatisants. Légèrement laxative, elle est utile aux constipés. Quant aux queues de cerise, elles sont de longue date utilisées comme diurétique.
La cure de cerise est utilisée contre l’obésité ou l’arthritisme ; elle consiste à remplacer les repas par une livre de cerises pendant quelques jours de suite ou encore un jour par semaine durant la saison.
Menthe poivrée
Toutes les espèces de Menthe, qu’elles soient sauvages ou cultivées, jouissent à peu près des mêmes propriétés médicinales.
La Menthe sous son appellation générale était connue et appréciée des Anciens. Les Assyriens-Babyloniens s’en servaient pour combattre la paresse d’estomac et les Hébreux comme stimulant. Dioscoride l’utilisait dans la faiblesse d’estomac. Tous les auteurs s’accordent pour reconnaître à la Menthe des propriétés particulières comme stimulant de l’appareil digestif ; elle a la réputation d’être cordiale, tonique et excitante. Elle est aussi antispasmodique et analgésique. Augmentant la production de bile, elle est, de plus, par le menthol qu’elle contient, un bon antiseptique.
On la recommande dans les digestions pénibles et les vomissements, les douleurs d’estomac et d’intestin, les intoxications gastro-intestinales, l’aérophagie et les ballonnements.
Trousseau la préconisait non seulement contre les vomissements, mais aussi contre les toux quinteuses incoercibles. Mais ses vertus ne sont pas uniquement digestives et antispasmodiques. Si Hippocrate et Aristote la jugeaient anaphrodisiaque, Dioscoride et Mathiolle pensaient le contraire. Le Dr Leclerc comme le Dr d’Heilly, qui lui consacra une thèse, considèrent que la Menthe est un stimulant « fort propre aux jeux de l’amour ».
A l’extérieur, la Menthe est employée à de multiples usages. On l’utilise en compresses contre la migraine et la névralgie faciale, en gargarismes contre la gingivite, la stomatite ou plus simplement la mauvaise haleine. On la mêle à d’autres plantes parfumées, Romarin, Thym, Sauge, etc., dans des bains fortifiants, aromatiques ou antirhumatismaux.
Prêle
La prêle est tellement riche en silice que sa tige sert à polir les bois précieux. C’est un reminéralisant de premier ordre, que Louis Renon prescrivait pour accroître les défenses des tuberculeux. Elle est très recommandée pour prévenir la carie dentaire et pour remédier aux ongles fragiles, cassants et dédoublés.
C’est un bon diurétique que la médecine populaire utilise contre la gravelle et l’hydropisie, l’albuminurie et l’hypertension des pléthoriques.
C’est aussi un des meilleurs hémostatique, qui se montre efficace chaque fois qu’il y a saignement (hémorroïdes, saignements de nez, règles trop abondantes, hématuries).
Ses cendres constituent un très bon pansement absorbant contre l’aérophagie.
A l’extérieur, le Dr Leclerc recommande la prêle pour arrêter le sang des plaies et pour panser les hémorroïdes et les ulcères variqueux.
Primevère
Selon une longue tradition médicale venant de l’Antiquité, les thérapeutes ont longtemps considéré la Primevère comme le spécifique de la paralysie. Le Dr Chomel, médecin de Louis XV, qui nous apprend à cette époque la plante était déjà désignée sous son nom populaire d’Herbe à la paralysie, ajoute qu’elle guérissait surtout «la paralysie de la langue et le bégaiement ».
Le bon abbé Kneipp la préconisait contre l’arthrite : « Si vous avez une prédisposition à l’arthrite ou que vous souffriez déjà de cette maladie, buvez pendant un certain temps de la tisane de Primevère, chaque jour une tasse. Les douleurs seront atténuées et finiront par s’éteindre ».
Linné, de son côté, trouvait que les « fleurs sont sédatives, cament la douleur et provoquent le sommeil ». Ces propriétés calmantes et antispasmodiques furent mises à profit par Ray, Bartholin et Lieutaud, qui les utilisaient dans l’hystérie, l’apoplexie, les maux de tête, les vertiges, l’insomnie et les contractions nerveuses de l’estomac. Elles jouissent aussi de propriétés béchiques utiles dans les rhumes traînants.
La racine d’après de Dr Leclerc, a le pouvoir d’augmenter les sécrétions salivaires et bronchiques. Elle favorise donc l’expectoration et elle est très recommandée dans la bronchite, la pneumonie et la coqueluche. Le Dr Leclerc la préconise également dans le traitement des contusions et des enflures des membres blessés.
Ulmaire
A la renaissance, le Flamand Dodoens, dans sa Pratique médicale des simples, où il passe en revue la plupart des plantes alors connues, cite l’Ulmaire comme remède efficace de la dysenterie.
Efficace, en effet, contre cette maladie et les diarrhées, le Reine-des-Prés l’est aussi dans l’inflammation de l’estomac, certaines affections cardiaques, les vieux catarrhes rebelles, l’insomnie, les vers intestinaux. Mais toutes ces qualités sont dépassées de loin par les vertus principales de la plante : sudorifiques, diurétiques, antirhumatismales. Utilisée d’abord contre l’hydropisie par les Anciens, ceux-ci découvrirent ensuite qu’elle était un remède quasi miraculeux des douleurs des jointures. Les fleurs de Reine-des-Prés fraîches (ou séchées depuis moins d’un an) ont d’indéniables propriétés diurétiques, comme l’a bien démontré G. Benoist, dans sa thèse de doctorat en pharmacie (Nancy, 1935). Elles éliminent puissamment l’acide urique. Antispasmodiques et sédatives des douleurs urinaires, elles sont aussi recommandées contre la goutte, les douleurs rhumatismales, la cellulite, l’artériosclérose, toutes ces maladies dues à une surcharge de l’organisme en produits de déchet. La plante, les fleurs surtout, contient du salicylate de méthyle et de l’aldéhyde salicylique, voisins de l’aspirine : on ne peut s’étonner, par conséquent, de son efficacité dans les rhumatismes et contre les douleurs occasionnées par ceux-ci.
Une autre Spirée, la Filipendule (Spiraea filipendula), est une plante des bois, voisine de la Reine-des-Prés, qui possède des fleurs blanches analogues (on la cultive parfois dans les jardins pour l’élégance de ses fleurs). Elle doit son nom à de gros tubercules suspendus à des racines filamenteuses.
Buglosse
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Peu utilisée de nos jours, la Buglosse faisait pourtant partie, avec la Violette et la Bourrache, des « trois fleurs cordiales » dont le poète-médecin de la Renaissance Thibault Lespleigney fait état dans son Dispensarium medicinarum. Les fleurs sont diurétiques et sudorifiques, facilitent l’expectoration et peuvent remplacer la Bourrache lorsque celle-ci fait défaut.
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HE Anis vert
Indications (VT +) :
- Aménorrhée et oligoménorrhée +++, règles irrégulières, douleurs menstruelles, préménopause, ménopause ;
- Dyspepsies, gastralgie, colite spasmodique, entéralgie, aérophagie, météorisme, flatulences, indigestion, parasitoses ;
- Fausse angine de poitrine, palpitations, éréthisme cardio-vasculaire, cardialgie +++ ;
- Dyspnée d’origine nerveuse, asthme, bronchite asthmatiforme, congestion pulmonaire ;
- Paralysie, douleurs lombaires, spasmophilie.
Contre-indications : Jeune enfant, enfant, grossesse.