Système génito-urinaire
Cancer de la prostate
La prostate est une glande génitale masculine de la taille d’une châtaigne située juste au-dessous de la vessie. Elle est traversée par l’urètre, le canal qui permet l’évacuation des urines et du sperme.
De la taille d’une châtaigne, la prostate peut augmenter de volume. On appelle ce phénomène l’hyperplasie bénigne de la prostate (ou HBP).
C’est une cause courante d’apparition de troubles urinaires. Tout symptôme de ce type n’est donc pas systématiquement en rapport avec un cancer de la prostate.
Causes
Certains facteurs semblent augmenter le risque de développer un cancer de la prostate.
Hérédité :
Les formes héréditaires (au moins trois cas chez les apparentés au premier degré) ne représentent que 5 à 10 % des cancers de la prostate. Le risque est clairement plus élevé chez les hommes dont la famille est touchée par le cancer de la prostate.
Comportement alimentaire :
Une consommation excessive de graisses animales, notamment celles des viandes rouges, serait susceptible d’augmenter l’incidence de la maladie.
L’âge avancé :
95 % des cas surviennent après 57 ans. Chez des hommes de 90 ans, on estime qu’il existe 30 % de cancers de la prostate occultes et qui ne seront pas la cause du décès.
The prostate gland is a male genital of the size of a chestnut located just below the bladder. It is crossed by the urethra, the tube that discharges urine and semen.
About the size of a chestnut, the prostate volume may increase. This is called benign prostatic hyperplasia (BPH).
This is a common cause of occurrence of urinary disorders. Any symptoms of this type is not systematically related to prostate cancer.
Causes
Certain factors seem to increase the risk of developing prostate cancer.
Heredity :
Hereditary forms (at least three cases among first-degree relatives) only account for 5-10% of prostate cancers. The risk is clearly higher among men whose families are affected by prostate cancer.
Feeding habits:
Excessive consumption of animal fats, including red meat, would be likely to increase the incidence of the disease.
Advanced age:
95% of cases occur after 57 years. In men 90 years, it is estimated that there are 30% of occult prostate cancer and which will not be the cause of death.
Cancer de l’endomètre
Les cancers de l’utérus débutent presque toujours au niveau de l’endomètre. C’est pourquoi on parle le plus souvent de “cancers de l’endomètre”. Il en existe plusieurs types, mais le carcinome est de loin le plus fréquent.
Tant qu’ils restent localisés (pas d’extension de la tumeur vers d’autres organes), ces cancers sont de bon pronostic. D’après l’étude Eurocare 4 rendue officielle en 2009, l’espérance de vie à 5 ans des patientes ayant eu un cancer de l’endomètre est de 73%.
Causes
Le cancer de l’endomètre survient généralement après la ménopause, chez des femmes âgées de 55 à 70 ans. Les facteurs de risque sont nombreux : l’âge, l’obésité, le diabète, l’hypertension, le fait de ne pas avoir eu d’enfants, la ménopause tardive… Le cancer de l’endomètre peut parfois être lié à des facteurs héréditaires. Il est alors associé dans les familles à un risque élevé de cancer du côlon et plus rarement de l’ovaire.
Certains traitements peuvent exposer au risque de cancer de l’utérus. C’est en particulier le cas des traitements hormonaux mal conduits ou des traitements affectant le fonctionnement des hormones féminines œstrogènes. C’est la raison pour laquelle une surveillance gynécologique attentive est nécessaire lorsqu’on a reçu un traitement aux anti-œstrogènes dans le cadre de la prise en charge d’un cancer du sein.
Calculs urinaires
Les calculs urinaires (ou urolithiases) sont des cristaux de sels qui se forment dans l’appareil urinaire. Le rein, l’uretère (reliant le rein à la vessie), la vessie ou l’urètre (reliant la vessie au méat urinaire) sont concernés par la formation de calculs urinaires.
Les petits calculs s’éliminent naturellement mais les plus gros sont responsables de douleurs lorsqu’ils ne peuvent être évacués : on parle de colique néphrétique.
Risques / Causes
2 à 3 % de la population générale souffrent de lithiase urinaire. Les hommes sont un peu plus concernés que les femmes et le rein gauche est plus souvent atteint que le rein droit.
En cas de récidives des crises, le risque est une atteinte du rein lui-même, avec diminution de son fonctionnement (insuffisance rénale).
Différents types de calculs sont en cause en fonction de leur composition. On distingue des calculs liés à la cristallisation de calcium, d’acide urique ou encore de cystine.
Une alimentation riche en protéines favorise les calculs ; une faible absorption de boissons est à l’origine d’urines concentrées propices à la formation de calculs. De même, certaines anomalies du sang avec un excès de calcium ou d’acide urique favorisent les calculs urinaires.
Urinary calculi (or urolithiasis) are salt crystals that form in the urinary tract. Kidney, ureter (connecting the kidney to the bladder), the bladder or the urethra (connecting the bladder to the meatus) are involved in the formation of urinary stones.
The small stones naturally eliminate the biggest but are responsible for pain when they can not be removed: one speaks of renal colic.
Risks / Causes
2 to 3% of the general population suffer from urolithiasis. Men are affected slightly more than women and the left kidney is usually reached the right kidney.
In case of recurrence of crises, risk is a violation of the kidney itself with decreased functioning (kidney failure).
Different types of calculations are involved according to their composition. It differs from the crystallization of calcium-related calculations, uric acid or cystine.
A high protein diet promotes the calculations; low absorption drinks is causing urine concentrated conducive to the formation of stones. Similarly, certain abnormal blood with an excess of calcium or uric acid promote urinary calculi.