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Système dermatologique

Troubles cutanés

Des problèmes intestinaux, produisant un sang impur, conduisent à toutes sortes de maladies de la peau, telles que l’eczéma, l’acné et le psoriasis. Ceci est principalement causé par des calculs biliaires et les effets nuisibles qu’ils ont sur le corps dans son ensemble. Dans sa tentative d’éliminer ce que le côlon, les reins, les poumons, le foie et le système lymphatique sont incapables d’excréter ou de désintoxiquer, la peau devient surchargée de déchets acides. Bien que la peau soit le plus grand organe d’élimination du corps, elle succombe finalement à l’attaque acide. Le matériel toxique est d’abord stocké dans le tissu conjonctif, en-dessous du derme. Quand cette “décharge” est saturée, la peau commence à mal fonctionner.

Les toxines et les protéines putréfiantes des cellules cutanées endommagées ou détruites attirent des microbes et deviennent une source constante d’irritation et d’inflammation de la peau. Si les glandes sébacées, qui déversent leur sécrétion, le sébum, dans les follicules des cheveux, souffrent de malnutrition, le développement des cheveux devient anormal et, en particulier, peut mener à une calvitie. Quand les stocks de mélanine se vident, les cheveux deviennent prématurément gris. Sur la peau, le sébum joue un rôle d’agent bactéricide et fongicide, empêchant une invasion microbienne, le dessèchement de la peau et l’apparition de fissures…

extrait “Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire” Andréas Moritz

Pour aller plus loin : Nettoyage du Foie | Irrigation du Côlon | Nettoyage des Reins

Psoriasis

Le psoriasis (du grec ψωρίασις « éruption galeuse », psore ayant aussi autrefois désigné la gale en France) est une maladie inflammatoire de la peau d’origine inconnue et non contagieuse.
Cette affection dermatologique touche 1 à 3 % de la population mondiale.

Dans sa forme bénigne et typique, le psoriasis se caractérise par des lésions rouges et squameuses du cuir chevelu, des genoux et des coudes, associée à une atteinte des ongles. Dans les cas graves, l’atteinte cutanée peut être généralisée (érythrodermie) et il peut exister des atteintes des articulations. Cette dermatose évolue de façon chronique avec des poussées entrecoupées de périodes de rémissions de durée variable au cours desquelles les lésions sont minimes. Aucun traitement permettant la guérison n’est connu ; le traitement proposé permet uniquement de contrôler l’évolution de la maladie, en permettant la régression transitoire plus ou moins complète des lésions. Le traitement est adapté en fonction de la gravité et du retentissement sur la qualité de vie des patients.

Causes

La maladie aurait des composantes génétiques, auto-immunes, microbiologique et environnementale ou alimentaire.

L’épiderme se renouvelle trop rapidement, en seulement quatre à six jours, au lieu des trois semaines habituelles ce qui engendre des inflammations localisées. Les cellules épidermiques s’accumulent à la surface de la peau et forment une couche de pellicules blanches appelées squames. Parfaitement inoffensives, celles-ci ont pourtant le désavantage d’être inesthétiques. La présence de nombreux leucocytes dans le derme a suggéré le rôle du système immunitaire.

Comme indiqué précédemment, il existe pour un petit tiers des personnes atteintes une composante familiale au psoriasis (restent à déterminer les autres facteurs entrant en jeu). Un certain nombre de gènes ont été identifiés comme marqueurs potentiels de risque, dont le PSORS. Le plus important semble être le PSORS situé sur le chromosome 6 et qui serait responsable de près du tiers des psoriasis familiaux. Seize gènes (en 20125) ont des mutations pouvant favoriser cette maladie.

Les poussées de psoriasis sont parfois liées au stress. Elles peuvent aussi avoir pour origine un facteur infectieux (infection streptococcique, par exemple). Leur fréquence est très variable et, d’une manière générale, le facteur déclenchant de la poussée n’est pas identifiable. La consommation excessive d’alcool est un facteur d’aggravation du psoriasis.

Certains médicaments exacerbent parfois le psoriasis mais leur arrêt doit être discuté au cas par cas, celui-ci pouvant comporter d’autres risques, cardio-vasculaires en particulier. Ce sont essentiellement ceux de la classe des bêta-bloquants. D’autres molécules ont été rapportées comme potentiellement aggravantes, avec un risque cependant moindre. Ce sont les sartans et l’énalapril.

Au contraire, l’exposition solaire a un rôle protecteur net. Durant la grossesse, une diminution des poussées avec une aggravation par contre à la suite de celle-ci est généralement observée. Le mécanisme invoqué est celui d’une immuno-modulation par les taux élevés de progestérone et d’œstrogènes qui entraînent une stimulation de l’immunité dépendant des lymphocytes B mais une diminution de l’activité immunitaire des lymphocytes T. La progestérone est reconnue comme ayant un rôle immuno-modulateur clé durant la grossesse.

Traitement systémique allopathique

Pour les formes les plus sévères de psoriasis, les médecins peuvent prescrire des traitements par voie orale (comprimé ou gélule) ou par injection. Ces traitements sont appelés systémiques car les médicaments sont censés se disséminer dans tout l’organisme. Ils ont souvent des effets secondaires, parfois sérieux.

Le méthotrexate est un antagoniste d’une vitamine, l’acide folique. S’emploie encore surtout dans l’arthrite psoriasique, peu dans le psoriasis exclusivement cutané. Un rétinoïde, tel l’acitrétine, est un dérivé de synthèse de la vitamine A pouvant être prescrit dans les formes modérées à sévères de psoriasis. Chez la femme en âge de procréer ce traitement est tératogène, non seulement pendant la prise du médicament mais également pendant les deux années (24 mois) qui suivent la dernière prise. Les effets secondaires sont en général mineurs.

Le psoriasis étant considéré proche des maladies auto-immunes, un immunodépresseur comme la ciclosporine peut parfois produire des effets positifs, mais ses effets secondaires sont importants (principalement en raison de l’affaiblissement du système de défense immunitaire). L’hydroxyurée n’est quasi plus employée. L’alefacept, un anticorps dirigé contre des récepteurs de certains lymphocytes T, n’a plus sa place dans le traitement du psoriasis. L’infliximab est un anticorps monoclonal chimérique anti-TNF alpha. Il s’administre en perfusion de 2 heures, aux semaines 0, 2 et 6, puis toutes les 8 semaines.

L’efalizumab est également un anticorps monoclonal dirigé contre un certain type de récepteurs leucocytaires avec une efficacité à court et moyen terme. Il a été retiré du marché début 2009. L’étanercept est un inhibiteur du TNF alpha qui a une bonne efficacité sur l’atteinte cutanée mais aussi articulaire du psoriasis. L’adalimumab est un anti-TNF alpha administré en injection sous-cutanée toutes les 2 semaines à la dose de 40 mg.

D’autres médicaments ou traitements ont été plus ou moins testés : le XP-828L (Dermylex) a prouvé une certaine efficacité pour le psoriasis léger à modéré. De même, plusieurs anticorps monoclonaux, dont l’ustekinumab, ou l’ixekizumab, dirigés contre certains types d’interleukines semble être prometteur, voire plus efficace que l’etanercept.

Entre autres nouveaux traitements, la lécithine marine est en cours d’évaluation et des résultats positifs ont déjà été publiés33,34.

Le 23 septembre 2014, la Food and Drug Administration (FDA) a accordé une autorisation de mise sur le marché à l’aprémilast (Otezla) chez les patients souffrant d’un psoriasis en plaques modéré à sévère candidats à la photothérapie ou à un traitement systémique.

Mécanismes de l’inflammation

Plusieurs substances de l’inflammation, comme le TNF α, IL-1, IL-2, IL-4, IL-5 IL-12, IL-23

Psoriasis / Dermite séborrhéique

Synonymes : Eczéma séborrhéique, dermatite séborrhéique, sébopsoriasis, pellicules, pityriasis capitis, pityriasis stéatoide, fausse teigne amiantacée, maladie de Leiner-Moussous

La dermite séborrhéique est opportuniste et profite des plaques psoriasiques pour s’installer.
La dermite séborrhéique est une dermatose chronique fréquente qui se traduit par des plaques rouges qui pèlent au visage et/ou des pellicules. Le sébum favorise la prolifération de champignons.

La dermite séborrhéique est une affection fréquente qui touche plus d’un million de Français (2% de la population). Le sébum favorise la prolifération de champignons du type Malassezia sp dont le rôle est connu dans la genèse de l’affection. Le stress et les facteurs émotionnels ont un rôle aggravant.
Il existe plusieurs formes de cette affection qui peut toucher le visage et le tronc, le cuir chevelu (pellicules) et l’enfant.

Rôle du sébum et de Malassezia sp.
La cause de la dermite séborrhéique n’est pas connue, on incrimine une levure du nom de Malassezia restricta. Ce champignon saprophyte est normalement présent à l’orifice des poils, il prolifère particulièrement dans les régions séborrhéiques – zones où la peau est grasse, riche en sébum et en glandes sébacées. Le système immunitaire est probablement impliqué dans la genèse de cette affection.

État pelliculaire du cuir chevelu
Les pellicules sont une des formes les plus fréquentes de la dermite séborrhéique. Le pityriasis simplex se traduit par de petites squames à la surface du cuir chevelu qui s’émiettent sur les épaules. Les squames peuvent être plus épaisses et adhérentes, le cuir chevelu est alors rouge et inflammatoire. Les démangeaisons sont fréquentes et soulagées par le shampooing. Les lésions cutanées prédominent souvent à la bordure des cheveux où elles forment une lisière rouge et squameuse.

Les formes sévères peuvent provoquer des croûtes épaisses qui enserrent les cheveux (fausse teigne amiantacée) et forment un casque séborrhéique. Lorsque les squames très grasses recouvrent le cuir chevelu, on parle de pityriasis stéatoide.

Dermite séborrhéique du nouveau-né et du nourrisson
Elle se manifeste par des croûtes jaunâtres du visage et du cuir chevelu (croûtes de lait) chez le petit bébé, celles ci peuvent s’accompagner de plaques croûteuses des fesses et des aisselles. Si les lésions s’étendent, le bébé peut être recouvert d’une éruption rouge et desquamative – c’est l’érythrodermie de Leiner-Moussous. La maladie de Leiner-Moussous régresse en général assez rapidement, mais elle se prolonge parfois par un eczéma atopique ou d’un psoriasis de l’enfant dont elle peut représenter les premiers symptômes.

Traitements allopathiques :
Les principes actifs sont : la pyrithione de zinc, le sulfure de sélénium, l’acide salicylique, la piroctone-olamine, le ciclopirox, l’huile de cade, les antifongiques du type climbazole ou clotrimazole.

Eczéma

La dermatite atopique (ou eczéma atopique, ou dermite du nourrisson, anciennement eczéma constitutionnel) est une pathologie allergique touchant la peau et atteignant préférentiellement les enfants, évoluant par poussée, de diagnostic clinique et dont le traitement est symptomatique.

Maladie de la peau inflammatoire et chronique, l’eczéma peut toucher tout le monde, à n’importe quel âge. Cette maladie peut apparaître à différents endroits sur le corps et, fait rassurant, l’eczéma n’est pas du tout une affection contagieuse.

Les types d’eczéma diffèrent selon la cause.

  • l’eczéma atopique,
  • l’eczéma xérotique,
  • l’eczéma de contact allergique (ECA),
  • l’eczéma dyshidrosique,
  • l’eczéma impétiginisé,
  • la dermatite de contact irritant
  • la dermatite séborrhéique infantile
  • la dermatite séborrhéique de l’adulte,
  • l’eczéma variqueux
  • l’eczéma discoïde,
  • l’eczéma photosensible.

L’eczéma réfère à une affection inflammatoire chronique de la peau, caractérisée par une sécheresse cutanée et des lésions rouges qui démangent intensément. Ces lésions peuvent suinter, s’écailler, former des croûtes ou durcir. Les symptômes vont de légers à graves, et l’affection peut nuire à la qualité de vie. L’eczéma peut se manifester partout sur la peau et est souvent présent au niveau des muscles fléchisseurs (le creux des coudes ou le derrière des genoux).

La cause exacte de l’eczéma est inconnue, cependant certains facteurs génétiques, immunologiques et environnementaux y jouent un rôle. L’eczéma peut disparaître et réapparaître, et se déplacer le long du corps; alors qu’une lésion disparaît, une autre peut survenir. Telle est la nature chronique de l’affection. Lorsque la peau reprend son cycle inflammatoire, le patient éprouve une poussée.

Eczéma atopique
L’eczéma atopique est la forme la plus commune d’eczéma et est étroitement lié à l’asthme et au rhume des foins. Il touche à la fois les enfants et les adultes, et est généralement héréditaire. L’un des symptômes les plus courants de l’eczéma atopique est la démangeaison (prurit), qui peut devenir presque insupportable. D’autres symptômes incluent la sécheresse de la peau, la rougeur et l’inflammation. Des démangeaisons constantes peuvent aussi entraîner un craquement de la peau, ce qui la rend vulnérable face aux infections. En présence d’eczéma infecté, la peau peut craquer et suinter, et des pustules peuvent apparaître. Les traitements incluent des agents émollients pour garder l’hydratation de la peau et des corticostéroïdes pour réduire l’inflammation.

Eczéma de contact allergique (ECA)
L’ECA survient lorsque le système immunitaire de l’organisme réagit à une substance à la suite d’un contact avec la peau. La réaction allergique se manifeste pendant un certain temps à la suite de contacts répétés avec la substance. Par exemple, une réaction allergique peut survenir en présence de nickel, qui entre souvent dans la composition des boucles d’oreilles, des boutons-pression sur les camisoles de bébés, des boucles de ceintures et des boutons de jeans. Des réactions peuvent aussi survenir après un contact avec d’autres substances comme des parfums ou du caoutchouc. Dans le but de prévenir les réactions récurrentes, il vaut mieux éviter tout contact avec tout ce qui, à votre connaissance, provoque une éruption cutanée.

Dermatite de contact irritant
Il s’agit d’un type d’eczéma causé par des contacts fréquents avec des substances du quotidien, comme des détergents et des produits chimiques, qui irritent la peau. Il se manifeste le plus souvent sur les mains d’adultes et peut être prévenu en évitant les irritants et en gardant la peau hydratée. Il touche communément les patients qui présentent un eczéma atopique.

Dermatite séborrhéique infantile
Affection qui touche les bébés de moins d’un an, dont la cause exacte est inconnue. Aussi appelée « calotte séborrhéique », elle apparaît généralement d’abord sur le cuir chevelu ou les fesses et se répand rapidement. Bien que ce type d’eczéma puisse paraître déplaisant, il ne cause ni douleur ni démangeaisons. Le bébé n’en est donc pas incommodé. Habituellement, il disparaît en quelques mois, mais l’utilisation de crèmes hydratantes et d’huiles pour le bain peut l’éradiquer plus rapidement.

Dermatite séborrhéique de l’adulte
Elle touche typiquement les adultes âgés de 20 à 40 ans et apparaît généralement sur le cuir chevelu sous forme de pellicules légères, mais peut s’étendre au visage, aux oreilles et à la poitrine. La peau devient rougeâtre, enflammée et squameuse. On croit que cette affection est causée par la prolifération d’une levure. En présence d’infection, un traitement par un antifongique en crème peut s’imposer.

Eczéma variqueux
L’eczéma variqueux se manifeste sur les jambes inférieures des personnes d’âge moyen ou avancé, en raison d’une mauvaise circulation sanguine. La peau entourant les chevilles est généralement touchée, prenant un aspect tacheté. Des démangeaisons et de l’inflammation apparaissent également. Le traitement se compose de crèmes émollientes et de corticostéroïdes. En l’absence de traitement, la peau peut se dégrader et aboutir à un ulcère.

Eczéma discoïde
Touche généralement les adultes et survient soudainement. Ce type d’eczéma est caractérisé par la présence de quelques lésions rougeâtres, de la grosseur d’une pièce de monnaie, habituellement sur le tronc ou les jambes inférieures. Ces lésions deviennent prurigineuses et peuvent être suintantes. Le traitement de l’eczéma discoïde comprend généralement des crèmes émollientes (et des corticostéroïdes au besoin).

Complications de l’eczèma

Les infections cutanées, l’eczéma herpétiforme, la névrodermite et les troubles oculaires sont des exemples de complications de l’eczéma.

Infections cutanées
Le grattage associé à l’eczéma peut endommager la peau et laisser des plaies ouvertes qui peuvent s’infecter. L’infection peut être bénigne ou plus grave. Consultez un médecin en présence d’enflure, de douleur, de formation de croûte ou de suintement des plaques d’eczéma.

Eczéma herpétiforme
On appelle eczéma herpétiforme une peau infectée par le virus de l’herpès simplex (celui qui cause le bouton de fièvre). Les symptômes peuvent inclure des cloques ou des plaies douloureuses remplies de pus ou de liquide, pouvant s’accompagner de fièvre, de fatigue ou de ganglions tuméfiés. Il importe de traiter rapidement, car l’infection risque de se propager aux yeux ou aux organes internes et entraîner des problèmes sérieux.

Il faut user de prudence en présence d’une personne présentant un bouton de fièvre (« feu sauvage »); les baisers et les contacts directs avec la peau doivent être évités. Il convient de prendre des précautions additionnelles avec les nourrissons et les enfants, surtout s’ils ont des lésions d’eczéma ou des plaies ouvertes sur la peau. Il arrive que le virus de l’herpès simplex soit mortel chez les nourrissons et les jeunes enfants. Si vous avez des inquiétudes à ce sujet, consultez un médecin sans tarder.

Névrodermite
Avec le temps, le grattage et les démangeaisons cutanées peuvent augmenter la sensation de prurit, ce qui peut entraîner une névrodermite (lichen simplex chronique). Les régions de la peau qui sont fréquemment grattées s’épaississent, et des plaques peuvent être plus rouges et foncées que le reste de la peau. Le grattage persistant peut entraîner un changement permanent de la couleur de la peau. Consultez un médecin en cas de démangeaisons intenses ou de changements notables de la couleur de la peau.

Troubles oculaires
Dans de rares cas, une forme grave de dermatite atopique peut entraîner des troubles oculaires pouvant potentiellement causer des dommages permanents aux yeux. Consultez un médecin en présence de larmoiement, d’inflammation autour de l’œil ou d’écoulement oculaire.

Dysfonctionnement de la barrière cutanée

La peau est une barrière contre le monde extérieur. Plutôt imperméable, elle empêche les éléments et les bactéries d’envahir les organes et les systèmes internes de notre organisme. Chez les patients atteints d’eczéma atopique, cette barrière ne fonctionne pas bien, c’est-à-dire qu’elle est endommagée, perd son humidité et peut permettre aux bactéries de proliférer et de s’introduire dans l’organisme (ce qui cause des infections bactériennes sur la peau). La perte de l’humidité entraîne le dessèchement et les gerçures cutanés. La prise en charge de l’eczéma a pour but de restaurer l’humidité et de créer une barrière pour protéger la peau. C’est pour cette raison que les hydratants peuvent être bénéfiques.

Poussées et éléments déclencheurs

Les poussées peuvent être causées par des irritants environnementaux, ou « déclencheurs », par exemple certains savons, détergents pour la lessive ou déodorants, les fibres de tapis ou la poussière. Il arrive toutefois qu’une poussée survienne sans aucune cause apparente. Un environnement surchauffé, une transpiration surabondante, un taux d’humidité trop faible, certains aliments et le stress peuvent aussi contribuer aux poussées. Quand la peau est irritée par l’un de ces facteurs, elle démange, ce qui pousse la personne concernée à se gratter. Le grattage aggrave l’affection, et la peau devient enflammée et rougeâtre, ce qui augmente les démangeaisons. On appelle ce phénomène le « cycle de démangeaisons-grattage »; il peut s’aggraver et entraîner des douleurs.

Dans ces cas, il y a lieu d’identifier l’agent responsable qui peut aller des poils d’animaux jusqu’à la poussière de maison, en passant par les teintures, le rouge à lèvres, les assouplissants, les produits ménagers ou professionnels.

Une enquête a mis en cause les polluants de l’atmosphère ainsi que les additifs dans les aliments : produits chimiques industriels dans le lait maternel qui ne peuvent pas être facilement éliminée mais stockée dans la graisse + absence de GLA (acide gamma-linolénique). Le lait de vache est particulièrement suspect en raison de l’exposition de l’animal à des herbicides et des pesticides. Pour cette raison, le lait de chèvre a rencontré un certain succès dans le traitement de cette condition, comme le lait de soja. Chef d’allergies stimulateurs: les produits laitiers, les œufs, le lait de vache. Attention aux allergies à colorants de cheveux.

Le rôle des allergies alimentaires

Certains aliments peuvent déclencher une poussée, tout comme d’autres déclencheurs environnementaux. Cette réaction peut survenir en mangeant l’aliment déclencheur ou lors du contact avec celui-ci au moment de le préparer ou de le consommer (sur les mains et autour de la bouche). Il est important de noter que les allergies alimentaires ne causent pas l’eczéma. Cependant, certains aliments peuvent déclencher une poussée. On ne recommande pas d’éliminer des aliments particuliers ou tout un groupe d’aliments pour de longues périodes sans avoir consulté un médecin ou allergologue pour confirmer qu’il existe en fait une allergie associée à cet aliment. Les tests cutanés d’allergie peuvent fournir des indices sur les allergies alimentaires et environnementales. Cependant, les patients atteints d’eczéma atopique ont un taux élevé de résultats faux positifs, car le fait de se gratter pendant le test peut causer une inflammation, qui peut être interprétée incorrectement comme une réaction allergique. L’utilisation d’antihistaminiques peut aussi influer sur l’efficacité des tests allergiques. Consultez votre allergologue au sujet de l’eczéma et des traitements médicaux avant de passer un test.

Traitements allopathiques

Traitements topiques anti-inflammatoires :
Corticostéroïdes topiques prescrits pour réduire l’inflammation et les démangeaisons. Ces onguents sont de concentrations variées, allant de douces à très fortes. Utilisés selon les directives d’un médecin, les corticostéroïdes topiques sont très efficaces et sûrs. Par crainte de certains effets secondaires, il arrive souvent que les personnes eczémateuses ou leurs soignants utilisent ces onguents de façon parcimonieuse ou ne les utilisent pas aussi souvent qu’elles le devraient. Un des effets indésirables possibles est l’amincissement de la peau, si la préparation est appliquée en excès ou de façon prolongée. Suivez exactement les consignes de votre médecin et discutez avec lui si vous avez des questions ou des préoccupations.

Immunomodulateurs topiques (p. ex., Elidel®, ProtopicMD) prescrits pour réduire l’inflammation et les démangeaisons. Ils peuvent être utilisés pendant de courtes périodes intermittentes, à moins d’avis contraire de votre médecin. Parmi leurs effets secondaires possibles, mentionnons une sensation de brûlure faible ou modérée au site d’application. Ce type de traitement n’est pas recommandé pour les enfants de moins de deux ans.

Antibiotiques :
Antibiotiques topiques prescrits pour contrer les infections secondaires qui peuvent aggraver l’eczéma et faire en sorte que l’organisme réagisse moins au traitement contre l’eczéma, jusqu’à ce que l’infection bactérienne ait disparu. Les plaques localisées d’eczéma infecté ou d’eczéma résistant peuvent être traitées au moyen de crèmes ou d’onguents antibiotiques topiques. La mupirocine (p. ex., Bactroban®) et l’acide fusidique (p. ex., Fucidin®) ont démontré leur efficacité.

Traitements topiques d’association (p. ex., Fucidin H®) associant Fucidin® à de l’hydrocortisone à faible concentration. Ils aident à réduire à la fois l’inflammation et à enrayer l’infection secondaire en une seule application. L’élimination des infections est une composante importante de la prise en charge de l’eczéma.

Antibiotiques oraux prescrits dans le cas d’infections cutanées plus importantes. Il y a souvent une infection secondaire sur les plaques d’eczéma, même si les signes d’infection ne sont pas toujours évidents. On privilégiera les antibiotiques oraux aux antibiotiques topiques dans les cas où l’infection est considérable.

Émulsion pour réparer la barrière cutanée :
EpiCeram® est une nouvelle crème réparatrice de la barrière cutanée exempte de corticostéroïdes qui peut être utilisée sans danger à tout âge. Il s’agit d’une émulsion thérapeutique qui répare la barrière cutanée et dont la composition unique renferme divers lipides (gras) qui sont absents de la peau de nombreux patients atteints de dermatite atopique (eczéma). EpiCeram a entraîné des bienfaits similaires à ceux obtenus avec un corticostéroïde topique de puissance modérée lors de comparaisons directes visant à évaluer l’amélioration de l’eczéma. Epiceram est une émulsion thérapeutique de réparation de la barrière cutanée qui présente une composition unique de 3-1-1 des lipides essentiels qui sont manquants chez les patients souffrant de dermatite atopique (eczéma). Informez-vous auprès de votre médecin pour en savoir plus sur ce traitement.

Corticostéroïdes oraux (p. ex., la prednisone) rarement prescrits. Ceux-ci sont réservés aux cas les plus graves. Des effets secondaires à long terme sont associés à un usage prolongé et, étant donné que l’eczéma est une affection chronique, ce traitement n’est pas une solution permanente aux cas d’eczéma graves.

Antihistaminiques :
Antihistaminiques utilisés pour soulager les démangeaisons et favoriser le sommeil. Les démangeaisons sont généralement plus intenses la nuit (les activités diurnes aident aussi à diminuer leur intensité). Si vous augmentez l’hydratation de votre peau (par des bains et l’application régulière d’un hydratant) et que vous parvenez à maîtriser votre eczéma, vous devriez avoir moins besoin de recourir à des antihistaminiques, car les démangeaisons nocturnes devraient diminuer. L’utilisation d’antihistaminiques par des enfants de six ans ou moins doit faire l’objet d’une discussion avec leur médecin.


Dermatite séborrhétique

La dermatite séborrhéique est une maladie de la peau comportant une inflammation avec desquamation de lambeaux gras de peau morte. La dermatite séborrhéique est une affection bénigne, inesthétique, qui touche le cuir chevelu et le visage de l’adulte ou du nourrisson. Le terme séborrhéique vient du mot « sébum » qui désigne la graisse fabriquée par la peau. Le retentissement psychologique de la dermatite séborrhéique peut être important avec un impact négatif sur la qualité de vie des patients atteints.

Risques / Causes

La dermatite séborrhéique (Chosidow O et al. Dermatite séborrhéique. Ann Dermatol Venereol 2002 ; 129 : S191-S193) est une maladie de peau chronique assez fréquente : 1 à 3 % de la population en France seraient atteints.
Elle évolue en fonction de l’âge et se manifeste rarement avant la puberté ; le pic de fréquence de la dermatite séborrhéique se situe entre 18 et 40 ans et elle n’atteint quasiment que les hommes. Elle diminue après 40 ans.
La dermatite séborrhéique est une pathologie bénigne ; seul le retentissement psychologique peut avoir des conséquences néfastes.

La dermatite séborrhéique survient dans les régions dites séborrhéiques, c’est-à-dire riches en sébum. Cependant, le sébum ne joue probablement qu’un rôle facilitateur de la prolifération d’un champignon cutané : le Malassezia furfur.
En effet, le Malassezia furfur est présent en forte densité dans les zones atteintes par la dermatite séborrhéique. Il existe également d’autres facteurs qui interviennent dans l’apparition de cette maladie : climatiques, neurologiques, psychologiques, médicamenteux…

Seborrheic dermatitis is a skin condition involving inflammation with bold strips of peeling dead skin. Seborrheic dermatitis is a benign condition, unsightly, affecting the scalp and face adult or infant. Seborrheic The term comes from the word “sebum” meaning fat produced by the skin. The psychological impact of seborrheic dermatitis can be important with a negative impact on the quality of life of patients.

Risks / Causes

Seborrheic dermatitis (Chosidow O et al Ann Dermatol Venereol Seborrheic Dermatitis 2002; 129:.. S191-S193) is a disease quite common chronic skin: 1 to 3% of the population in France would be achieved.
It evolves with age and rarely occurs before puberty; the peak frequency of seborrheic dermatitis is between 18 and 40 years and it almost reached the men. It decreases after 40 years.
Seborrheic dermatitis is a benign pathology; only the psychological impact can have adverse consequences.

Seborrheic dermatitis occurs in so-called seborrhoeic areas, that is to say rich in sebum. However, sebum probably plays a role of facilitating the proliferation of a skin fungus: Malassezia furfur.
Indeed, Malassezia furfur is present in high density in the areas affected by seborrheic dermatitis. There are also other factors involved in the occurrence of this disease: Climate, neurological, psychological, medical …

Démangeaison de la peau

Le prurit est le terme médical pour caractériser la démangeaison de la peau, qui conduit à se gratter pour apaiser la sensation désagréable. La « grattouille » est due à la stimulation de certains récepteurs nerveux de la peau, par des substances comme l’histamine. Cette libération locale de substances excitatrices n’a pas toujours de cause évidente : un prurit peut exister sans qu’il y ait de lésion dermatologique.

Causes

Lésion cutanée
Le prurit peut accompagner une lésion cutanée. Il « suffit » au patient, ou au médecin, de la reconnaître pour connaître la cause du prurit

Prurit Sensation de démangeaisons cutanées dont les causes peuvent être diverses : maladie de peau, signe d’une affection générale, ou pouvant survenir sans cause identifiable (prurit sine materia).

et la traiter en conséquence. Les situations les plus fréquentes sont l’eczéma atopique, l’urticaire (allergie alimentaire, de contact, médicamenteuse, ou par piqûres d’insectes), infections cutanées par des champignons (dermatophyties), la gale (maladie très contagieuse causée par le sarcopte et favorisée par une mauvaise hygiène), les coups de soleil (lucite estivale), les piqûres d’insectes, ou encore des allergies à certains médicaments (toxidermies médicamenteuses), enfin la varicelle.

Maladies du foie
En l’absence de lésion cutanée, on recherche d’autres causes organiques générales, comme des maladies du foie. La cholestase hépatique (bile bloquée, mal produite ou mal évacuée vers l’intestin) provoque l’accumulation des sels biliaires dans le sang, accumulation qui s’exprime par un prurit et une jaunisse de la peau. L’insuffisance rénale, certains cancers, leucémies ou lymphomes, maladies de la thyroïde ou des glandes parathyroïdes, l’infection par le VIH, ou les infections parasitaires, provoquent aussi des démangeaisons cutanées.

Peau sèche
Si toutes ses causes organiques ont été éliminées, on retiendra une peau sèche (xérose cutanée), particulièrement lors de l’avance en âge : la peau vieillissante (sénile) réagit plus souvent par une démangeaison à toutes sortes d’agression.

Psychologique
Enfin, en dernier recours, on évoque un « prurit psychogène », c’est-à-dire dû à la tension psychologique. Ce qui n’est pas le plus facile à soigner…

Itching is the medical term to describe the itching of the skin, which leads to scratching to soothe the discomfort. The “Scratch’n” is due to the stimulation of certain nerve receptors in the skin, with substances such as histamine. This local release of excitatory substances not always obvious cause: itching can exist without dermatological lesions.

Causes

Skin lesion
Itching may accompany a skin lesion. He “enough” to the patient or physician, to recognize it for the cause of pruritus

Itching sensation of itchy skin, the causes can be diverse: skin disease, indicating a general affection, or can occur without identifiable cause (pruritus sine materia).

and treat it accordingly. The most common situations are atopic eczema, urticaria (food allergy, contact, medication, or insect bites), skin infections by fungi (dermatophytes), scabies (highly contagious disease caused by the mite and favored by poor hygiene), sunburn (summer light eruption), insect bites, or allergies to certain drugs (drug toxidermia) finally chickenpox.

Liver Diseases
In the absence of cutaneous lesions, one research other general organic causes, such as liver disease. Hepatic cholestasis (blocked bile, poorly produced or incorrectly evacuated to the intestine) causes the accumulation of bile salts in the blood accumulation which is expressed by itching and jaundice of the skin. Kidney disease, certain cancers, leukemias or lymphomas, diseases of the thyroid or parathyroid glands, HIV infection, or parasitic infections, also cause skin itching.

Dry skin
If all organic causes have been eliminated, dry skin (cutaneous xerosis) we note, especially when advancing age: aging skin (senile) reacts usually by an itch to all kinds of aggression.

Psychological
Finally, as a last resort, it evokes a “psychogenic pruritus”, that is to say, due to the psychological tension. This is not the easiest to treat …

Cellulite infectieuse

La cellulite infectieuse est une infection par des bactéries qui se propagent dans et sous la peau ; elle s’attaque aux tissus « mous », comme la peau elle-même, le tissu sous-cutané et les graisses sous-jacentes. Elle concerne aussi les espaces cellulaires entre les organes dans le corps : le médiastin par exemple (entre la peau, les poumons et le cœur). Elle survient souvent à partir d’une plaie ou d’un bouton mal traités, d’interventions médicochirurgicales et surtout dentaires mal encadrées. Les noms qu’on lui donne varient en fonction des localisations de l’infection.

Risques

Les risques sont l’extension incontrôlable de l’infection : localement dans le tissu cutané (la gangrène) et aux organes (la méningite), ou dans tout le corps par le sang (la septicémie). Le décès n’est pas rare malgré les progrès de la réanimation médicale : un malade sur sept en septicémie (chiffres InVeS publiés en 2005).
Les raisons de cette mortalité élevée sont multiples. Les bactéries ont une toxicité propre (comme le méningocoque) et résistent de plus en plus aux antibiotiques (comme le staphylocoque). Ensuite, les personnes fragiles ou temporairement fragilisées sont nombreuses : personnes âgées, enfants, malades chroniques, malades déjà infectés (sida, paludisme)…

La cellulite infectieuse n’est pas contagieuse à distance dans la mesure où c’est une infection piégée dans le corps sous la peau, mais quand la peau se détériore les bactéries se montrent à l’air libre, prêtes à contaminer les imprudents. L’hygiène et la protection antibactérienne s’appliquent donc avec rigueur : lavage des mains et de tout ce qui entre en contact, port de gants et de masque, vêtements et effets personnels réservés et traités à part.

Infectious cellulite is an infection by bacteria which propagate in and under the skin; it attacks the “soft” tissues such as the skin itself, the subcutaneous tissue and underlying fat. It also relates to the cellular spaces between the organs in the body: the mediastinum for example (in the skin, lungs and heart). It often arises from a wound or mistreated button of medical and surgical interventions and especially poorly supervised dental. The names given to it vary depending on the infection sites.

Risks

The risks are the uncontrollable spread of infection: locally in the skin tissue (gangrene) and organs (meningitis) or throughout the body by the blood (sepsis). The death is not uncommon despite advances in medical intensive care: a patient in seven septicemia (Inves figures published in 2005).
The reasons for this high mortality are multiple. Bacteria have their own toxicity (such as meningococcus) and resist increasingly antibiotic (such as staphylococcus). Then temporarily fragile or vulnerable people are numerous: the elderly, children, chronically ill, already infected patients (AIDS, malaria) …

The cellulitis is not contagious remote since it is an infection in the body trapped under the skin, but when the skin deteriorates bacteria show to air, ready to infect the unwary. The hygiene and antibacterial protection therefore apply rigorously: washing hands and all that comes into contact, wearing gloves and mask, clothing and personal items reserved and treated separately.

Cancer de la peau

Le cancer de la peau est un cancer en augmentation constante : exposition solaire, utilisation des lampes à bronzer…Sont diagnostiqués en France environ 60 000 cancers de la peau chaque année (une grande majorité étant des carcinomes).

Causes

Le facteur de risque le plus important dans la survenue d’un cancer de la peau est l’exposition excessive et intermittente au soleil avec brûlures solaires.
Le moment où cette exposition devient excessive varie en fonction du phototype et du phénotype de la personne.

Les personnes qui ont une peau claire propice aux coups de soleil, des tâches de rousseur, des yeux clairs et cheveux blonds ou roux ont un risque beaucoup plus important de développer un mélanome que les autres.

La présence sur la peau de nævus en très grand nombre et d’aspect atypique est également un facteur de risque.

The skin cancer is a cancer steadily increasing: sun exposure, use sun lamps … are diagnosed in France around 60 000 skin cancer each year (the vast majority being carcinomas).

Causes

The most important risk factor in the occurrence of skin cancer is excessive and intermittent exposure to sunlight with sunburn.
When this becomes excessive exposure varies depending on skin type and the individual’s phenotype.

People who have fair skin conducive to sunburn, freckles on, light eyes and blond or red hair have a much higher risk of developing melanoma than others.

The presence of nevi on the skin in large numbers and atypical aspect is also a risk factor.

Brûlures

Les brûlures sont des blessures qui atteignent essentiellement la peau et les tissus. Les brûlures peuvent être mineures si les dommages cutanés engendrés sont limités, mais elles peuvent aussi être extrêmement graves et menacer le pronostic vital en cas de lésions majeures.
Les brûlures sont classées en fonction de leur profondeur (du 1er degré, le plus superficiel, au 3e degré, le plus profond) et de leur étendue.

Risques / Causes

Chaque année, les brûlures font 400 000 victimes et occasionnent 1 000 décès.Habituellement, les brûlures sont provoquées par des facteurs extérieurs dont le plus fréquent est le feu ; les médecins parlent de brûlures thermiques. Si la peau est détruite sur une grande surface, elle ne peut plus assurer ses fonctions principales de protection contre les infections, de régulation de la température du corps et de prévention de l’évaporation des liquides de l’organisme. Les risques d’infection, de déshydratation et d’hypothermie ou baisse de la température corporelle sont alors très importants et graves.

La peau est composée de 3 couches : de l’épiderme, couche la plus superficielle au derme et à l’hypoderme, couche la plus profonde. En fonction de leur gravité, les brûlures détruisent l’épiderme (on parle de brûlure du 1er degré), le derme (brûlure du 2e degré) ou l’hypoderme (brûlure du 3e degré).Les brûlures peuvent être dues à des flammes mais également au contact d’un liquide chaud (peau ébouillantée) ou d’un objet chaud (brûlures par contact), aux rayons ultraviolets du soleil et plus rarement à un courant électrique ou à un liquide chimique.

Burns are wounds that substantially reach the skin and tissues. Minor burns can be caused if the skin damage is limited, but they can also be extremely serious and life-threatening in case of major damage.
Burns are classified according to their depth (1st degree, the most superficial, 3rd degree, the deepest) and their extent.

Risks / Causes

Each year, 400,000 are burns victims and cause décès.Habituellement 1000, burns are caused by external factors, the most common is the fire; Doctors speak of thermal burns. If the skin is destroyed over a large area, it can no longer perform its main functions of protection against infections, regulating body temperature and preventing the evaporation of body fluids. The risk of infection, dehydration and hypothermia or decrease in body temperature is then very important and severe.

The skin consists of three layers: the epidermis, the outermost layer of the dermis and hypodermis, the deepest layer. Depending on their severity, burns destroy the epidermis (called 1st degree burns), dermis (second degree burn) or hypodermis (3rd degree burn) .The burns can be caused by fire but also in contact with a hot liquid (scalded skin) or a hot object (contact burns), ultraviolet sunlight and more rarely to an electric current or a chemical liquid.

Ampoules Cutanées

Les ampoules cutanées apparaissent spontanément lorsqu’il y a frottement important et répété de l’épiderme.Les ampoules naissent d’une réaction des cellules à cette friction par cisaillement qui agit comme une brûlure : la couche superficielle de la peau se décolle jusqu’à former une cloque au sein de laquelle suinte un liquide clair, une sérosité.
L’ampoule équivaut à un deuxième degré de brûlure (caractérisé par les cloques).

Skin blisters appear spontaneously when there is significant and repeated friction of the epidermis. The bulbs arise from a reaction of the cells to shear the friction which acts as a burn : the surperficial layer of the skin peels off until forming a blister in which a clear liquid – serum – oozes.
The bulb is equivalent to a second degree burn (characterized by the blisters).

Allergies

L’allergie se définit par une réponse immunologique de l’organisme, inadaptée et exagérée vis-à-vis de certaines substances étrangères : les allergènes. L’allergie se manifeste ainsi au contact des pollens, acariens, poils d’animaux mais aussi de certains aliments ou médicaments. L’environnement comporte de nombreux allergènes auxquels le patient allergique peut réagir.
Les allergies peuvent affecter les yeux, la peau, les voies respiratoires comme le nez ou les bronches.

Causes

L’allergie nécessite plusieurs étapes pour pouvoir se manifester. La première étape est une étape dite de sensibilisation, première rencontre avec l’allergène. Ce n’est qu’à partir du second contact minimum que la réaction allergique apparaît en libérant une substance, l’histamine, responsable des symptômes. L’action de l’histamine peut être bloquée par des médicaments spécifiques appelés «antihistaminiques ».L’allergie n’a pas de caractère héréditaire, mais un terrain allergique (ou atopique) la favorise : des enfants de parents allergiques présentent plus de risques d’avoir aussi une sensibilité allergique.

Allergy is defined as an inappropriate and excessive immunological response of the body against some foreign substances : the allergens. The allergy manifests thus in contact with pollen, mites, pet hair, but also to certain foods or drugs. The environment contains many allergens to which the allergic patient can react.
Allergies can affect the eyes, skin, respiratory system like the nose or bronchi.

Causes

Allergy requires several steps in order to manifest. The first step is a step called awareness, first meeting with the allergen. It is only at the second minimum contact that the allergic reaction occurs, releasing a substance named histamine, responsible for the symptoms. The action of histamine could be blocked by specific drugs called “antihistamines”. The allergy is not hereditary, but an allergic (or atopic) plot promotes it : Children of allergic parents present greater risks to also have an allergic sensitivity.