Pâquerette
La Pâquerette a été autrefois un vulnéraire très employé dans les campagnes. On l’utilisait pour remédier aux chutes et aux coups, aussi bien comme remontant interne, qui dissipait les maux de tête et les réactions émotives succédant à l’accident, que pour résorber à l’extérieur les contusions et œdèmes.
En dehors de cette utilisation principale de la modeste petite Pâquerette, on l’utilisait aussi comme diurétique, utile dans les affections rhumatismales, l’hydropisie, la gravelle, et comme sudorifique, précieux chaque fois qu’il fallait provoquer une salutaire réaction de l’organisme. C’est ainsi que les paysans ont longtemps employé la décoction chaude de Pâquerette pour faire avorter la pleurésie. Et, les jours de pénurie, ses jeunes feuilles fournissaient une agréable salade ou épaississaient un potage…
Il semble que, de nos jours, cette timide se soit laissé oublier. Seule l’homéopathie pense encore à elle en conseillant la « teinture de Bellis perennis » pour nettoyer et guérir les plaies.
Famille des Synanthéracées.
On l’appelle souvent Petite Marguerite.
La Pâquerette est souvent cultivée dans les massifs en variété améliorée, à fleurs doubles et de coloris divers.
La Grande Marguerite ne paraît pas réunir l’unanimité des auteurs autour de ses propriétés. Certains la classaient comme apéritive, diurétique, dépurative. D’autres comme Ray, la recommandaient contre l’asthme et la phtisie. Dans le doute, abstiens-toi… Aussi la Grande Marguerite n’est plus utilisée de nos jours.
Interne
Macération à froid, pendant 48 heures, de deux poignées de plante fraîche, fleurs et feuilles, dans du vin blanc.
Externe
Cette macération peut servir à bassiner les coups et blessures.
Cataplasme. Plus utilisé, il est fait de fleurs pilées, contre les coups, contusions, entorses, ecchymoses.
- Vulnéraire
- Diurétique
- Sudorifique
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