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Saut de l'Ange

HE Clocimum

Indications (VT +) :

  • Entérocolite, parasitoses intestinales ++, hépatisme, insuffisance hépatopancréatique +
  • Bronchite, pneumonie +
  • Prostatite congestive
  • Névropathie, sclérose en plaques
  • Arthrose (cervicale, lombaire) ++
  • Métrites, salpingite, hyperménorrhée

Contre-indications : Usage externe (dermocaustique)




Euphorbe Epurge

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La plante porte à la fois le nom d’Euphorbus, médecin du Juba, roi de Numidie, qui découvrit ses propriétés purgatives, et le nom « d’épurge » qui insiste précisément sur la violence de son effet. Hippocrate et certains auteurs anciens la considéraient comme un poison. L’huile rubéfiante et extrêmement purgative qu’on extrayait de ses graines figurait néanmoins encore au Codex de 1866 et on utilisait aussi ses racines, expectorantes et vomitives. De nos jours, l’Euphorbe n’est plus utilisée pour l’usage interne, car elle est bien trop dangereuse.

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Valériane

Déjà signalée par Pline comme remède des contractions nerveuses, des médecins italiens la préconisèrent au XVIIème siècle comme un antispasmodique puissant, capable de guérir l’épilepsie. On l’utilisa donc contre cette affection, contre l’hystérie et la danse de Saint-Guy. Si en réalité, elle n’a pas cette vertu, elle reste toutefois un excellent sédatif des états de nervosité et d’excitation, utile dans le traitement des palpitations, des tics, des étouffements, des crises d’asthme, dans celui des contractions douloureuses de l’estomac et des manifestations nerveuses accompagnant les infections vermineuses. Elle permet de trouver le sommeil en supprimant la hantise des soucis et les obsessions de l’imagination. Fébrifuge, la racine était aussi utilisée contre les fièvres intermittentes. Elle semble diminuer la production de l’urée et Cazin l’a recommandée contre le diabète maigre. Pour l’usage externe, on employait jadis ses feuilles contre les varices, qu’elles réduisaient, paraît-il, fort bien ; contre les blessures par objets pénétrants (épines, flèches, balles) et pour diminuer les gonflements douloureux de la goutte.
Mais de nos jours, on n’a retenu que la puissante vertu calmante de la plante.

La Valériane phu ou grande Valériane, Valériane des jardins (Valeriana phu), est cultivée parfois dans les jardins. Sa racine est beaucoup plus développée que celle de la Valériane officinale, mais son odeur est moins forte. Elle n’est plus employée pour l’usage médical.



Ephedra

Les parties vertes et les rameaux florifères de l’Ephédra sont utilisés en Chine, depuis des siècles, sous le nom de Ma Huang. Tchang-King, dans ses Recettes du coffret d’or, nous parle de l’Ephédra comme remède à utiliser dans les affections respiratoires, et l’Ephédra est une des 365 drogues végétales citées dans le Nei king, premier des traditionnels Pen ts’ao. Les Indiens du Pérou employaient l’Ephédra, à l’époque précolombienne, pour calmer les douleurs, bien qu’ils témoignaient d’une très grande résistance naturelle à la douleur.
L’Ephédra sert surtout, en médecine, pour l’extraction de son alcaloïde actif, l’éphédrine, qui est, comme on l’a dit, une véritable « adrénaline végétale », utilisée dans l’asthme, la dyspnée, le rhume des foins, les maladies allergiques (dermatoses prurigineuses, urticaires, œdème de Quincke), l’hypotension permanente, etc. Les espèces européennes et américaines ne renferment pas assez d’éphédrine pour servir à l’extraction, et seules les espèces d’Extrême-Orient sont actives.




Ricin

Les Egyptiens furent les premiers, croit-on, à utiliser le Ricin comme purgatif, et les Recette du coffret d’or, de Tchang-King, nous prouvent que, très tôt, les Chinois l’employèrent pour ce même usage. Au XVIIIème siècle, le Ricin était devenu, en France, le purgatif le plus populaire, et il l’est demeuré de nos jours.
Les graines de Ricin sont dangereuses et ne sont jamais utilisées directement : quelques unes suffisent à produire un effet purgatif d’une violence extrême.
On utilise toujours uniquement l’huile extraite de ces graines. L’huile de Ricin ne doit jamais être employée comme purge après la plupart des anthelminthiques végétaux ou chimiques, car elle diminue leur action et favorise la survenue de phénomènes d’intolérance. Pour l’usage externe, les feuilles de Ricin ont des propriétés émollientes et galactogènes, et on les utilise contre les douleurs de l’arthrite, l’inflammation des yeux, et pour augmenter la sécrétion du lait.
L’huile de Ricin, outre ses usages industriels, est très employée dans les brillantines, certaines lotions capillaires, et dans des pommades contre les maladies de peau.


Pâquerette

La Pâquerette a été autrefois un vulnéraire très employé dans les campagnes. On l’utilisait pour remédier aux chutes et aux coups, aussi bien comme remontant interne, qui dissipait les maux de tête et les réactions émotives succédant à l’accident, que pour résorber à l’extérieur les contusions et œdèmes.

En dehors de cette utilisation principale de la modeste petite Pâquerette, on l’utilisait aussi comme diurétique, utile dans les affections rhumatismales, l’hydropisie, la gravelle, et comme sudorifique, précieux chaque fois qu’il fallait provoquer une salutaire réaction de l’organisme. C’est ainsi que les paysans ont longtemps employé la décoction chaude de Pâquerette pour faire avorter la pleurésie. Et, les jours de pénurie, ses jeunes feuilles fournissaient une agréable salade ou épaississaient un potage…

Il semble que, de nos jours, cette timide se soit laissé oublier. Seule l’homéopathie pense encore à elle en conseillant la « teinture de Bellis perennis » pour nettoyer et guérir les plaies.