Arthrose
Osteoarthritis is the progressive destruction of joint cartilage, common in advancing age (degenerative arthritis), which can be up to his disappearance.
Most joints can be affected by osteoarthritis but it is usually in the spine, hips (hip osteoarthritis), knees (knee) and hands. There is a hereditary factor with a familial genetic predisposition more or less marked.
Causes
The cartilage allows the bone ends to slide over each other. Its alteration therefore causes joint stiffness or ankylosis (painful rigidity).
The causes of cartilage damage are first cellular aging due to “natural”; then to excess local pressure, mainly through joint overexertion (sports, leisure, business activity …). Overweight and obesity are a major cause of osteoarthritis; they aggravate the consequences of an anatomical abnormality (constitutional, hereditary or not). Obesity exerts, in addition, a proinflammatory hormonal influence (interleukins).
In degenerating cartilage fragments; debris fall in the joint, and majorem local inflammation of the synovial (joint synovial fluid which lubricates and nourishes the cartilage). Pain reduces movements; the muscles atrophy, tendons become inflamed in turn, the joint is enraidit. The adjacent bone reacts by deforming (osteophytes or parrot beaks) and weakens.
OA is aggravated by joint crystallisation of substances such as uric acid (gout), or calcium phosphates (chondrocalcinosis), long silent and often neglected diseases.L’arthrose correspond à la destruction progressive du cartilage des articulations, commune lors de l’avance en âge (arthrose dégénérative), qui peut aller jusqu’à sa disparition.
La plupart des articulations peuvent être touchées par l’arthrose mais il s’agit le plus souvent de la colonne vertébrale, des hanches (coxarthrose), des genoux (gonarthrose) et des mains. Il existe un facteur héréditaire avec une prédisposition génétique familiale plus ou moins marquée.
Causes
Le cartilage permet aux extrémités osseuses de glisser les unes sur les autres. Son altération entraîne donc une raideur articulaire voire une ankylose (rigidité douloureuse).
Les causes de l’altération du cartilage sont dus d’abord au vieillissement cellulaire « naturel » ; ensuite à un excès de pression locale, essentiellement par surmenage articulaire (sport, loisir, activité professionnelle…). Le surpoids et l’obésité sont une cause majeure d’arthrose ; ils aggravent les conséquences d’une anomalie anatomique (constitutionnelle, héréditaire ou pas). L’obésité exerce, de plus, une influence hormonale pro-inflammatoire (interleukines).
En dégénérant le cartilage se fragmente ; les débris tombent dans l’articulation, et majorent l’inflammation locale de la synovie (liquide synovial articulaire qui lubrifie et nourrit le cartilage). La douleur réduit les mouvements ; les muscles s’atrophient, les tendons s’enflamment à leur tour, l’articulation s’enraidit. L’os adjacent réagit en se déformant (ostéophytes ou becs de perroquet) et se fragilise.
L’arthrose est aggravée par la cristallisation articulaire de substances comme l’acide urique (goutte), ou les phosphates de calcium (chondrocalcinose), maladies longtemps silencieuses et souvent négligées.
Véritable cause
Au début des années 2000, des chercheurs américains se sont aperçus que l’arthrose n’est pas causée par une usure du cartilage. Si c’était le cas, les sportifs seraient beaucoup plus touchés que les reste de la population, alors que c’est l’inverse.
L’origine réelle du problème, ce sont des cellules du cartilage devenues folles.
Normalement, le cartilage est constamment renouvelé. Vous avez pour cela des cellules spéciales, appelées chondrocytes. Elles « digèrent » constamment le vieux cartilage et fabriquent des briques neuves afin que le cartilage soit toujours bien épais, bien élastique, bien irrigué, bien protecteur.
Les chondrocytes sont ces cellules essentielles qui vous débarrassent du vieux cartilage et vous fournissent les matériaux pour en produire du nouveau. C’est grâce à eux que les articulations peuvent rester bien flexibles, bien élastiques pendant des décennies.
Mais lorsque nos chondrocytes sont mal traités, ils deviennent fous, et vous allez voir que les conséquences sont terribles.
Régénération des chondrocytes
- Par les nutriments dont ils ont besoin pour vivre et faire leur travail de régénération du cartilage.
- Par une protection des agressions extérieures. Les chondrocytes détestent les coups violents, comme tout le monde, et ils détestent les substances inflammatoires (cytokines, leucotriènes). Ainsi, lorsqu’une inflammation s’installe dans le corps de façon durable, à cause d’une intolérance alimentaire, de l’obésité, ou d’un mode de vie malsain, les chondrocytes risquent de tomber malades et de devenir fous.
- Par de l’exercice physique quotidien – le cartilage n’étant pas irrigué par des vaisseaux sanguins, la nourriture se trouve dans le liquide synovial qui circule en dedans et en dehors des cartilages à chaque qu’on bouge régulièrement.
Conséquence d’un dérèglement des chondrocytes :
- détruise le cartilage existant par la sur-production de métalloprotéinases,
- élimine des autres chondrocytes,
- attaque des cellules saines de cartilage,
- empêche la fabrication de nouvelles « briques » de cartilage (collagène et protéoglycanes)
- produise des substances inflammatoires agressives (leucotriènes et cytokines)
Plus l’arthrose s’aggrave, plus vous avez d’inflammation. Et plus vous avez d’inflammation, plus les chondrocytes se dérèglent et aggravent l’arthrose !!
- Manger de fruits et de légumes, riches en antioxydants diminue l’inflammation causée par les radicaux libres.
- Consommer des épices aux propriétés anti-inflammatoires : poivre, curcuma, cannelle, gingembre
- Augmenter les apports en acides gras oméga-3 (huiles d’olive et de colza, graines de lin, sardines, thon, saumon, maquereau), diminuer les apports en oméga-6 (huiles et margarines de tournesol, de maïs et de pépins de raisin) : les oméga-3 sont anti-inflammatoires, les oméga-6 sont pro-inflammatoires.
À noter que les oméga-3 issus d’huile de poisson ne sont pas seulement anti-inflammatoires. Ils bloquent aussi le fonctionnement des substances qui digèrent le cartilage, appelées aggrécanases.
La reine des plantes anti-inflammatoires est une plante originaire du désert du Kalahari, en Afrique.
Ses propriétés médicinales semblent avoir été découvertes par les différents peuples d’Afrique australe qui l’ont utilisée en décoction pour traiter les problèmes digestifs, les rhumatismes, l’arthrite, et pour réduire la fièvre.
Son nom est l’harpagophytum, ou « griffe du diable ». Et comme son nom l’indique, elle « fait des flammes » contre l’arthrose.
Des études scientifiques ont montré qu’elle a la capacité unique de réduire le niveau de cytokines, les agents d’inflammation. Une étude publiée en 2003 montre une forte réduction de la douleur et des symptômes de l’arthrose chez 75 patients traités avec de l’harpagophytum.
La douleur régresse de 25 à 45 % alors que la mobilité augmente d’autant. De plus, comme les oméga-3, elle inhibe les enzymes qui digèrent le cartilage.
Ces propriétés exceptionnelles de l’harpagophytum en font l’outil incontournable de toute personne souffrant de problèmes d’arthrose.
Concernant l’harpagophytum, veillez à choisir un produit à teneur garantie de 5 % d’iridoïdes totaux, la substance active contre l’inflammation.
Le sulfate de glucosamine permiet de lutter contre les dégâts articulaires provoqués par l’arthrose.
Il se trouve naturellement dans la carapace de certains crustacés pêchés sur les plateaux océaniques.
La découverte du sulfate de glucosamine a été un choc pour la communauté scientifique mondiale. Il contribue à reconstruire le cartilage endommagé et à rendre ses qualités lubrifiantes au liquide synovial, une tâche que l’on croyait impossible jusque là.
Les études ont confirmé que le sulfate de glucosamine atténue les symptômes de l’arthrose. Ses effets se font sentir après 2 à 6 semaines de traitement. À long terme également, il diminue la progression de l’arthrose.
Deux études cliniques menées sur des personnes souffrant d’arthrose du genou ont montré que la prise quotidienne de 1500 mg de sulfate de glucosamine pendant 3 ans permet de bloquer la progression de la maladie.
Attention : Les personnes allergiques aux crustacés ne doivent donc jamais prendre de glucosamine.
Le sulfate de chondroïtine reconstitue la matrice du cartilage et l’hydratation qui assure souplesse et flexibilité
Le sulfate de chondroïtine est un composant de la matrice du cartilage et il contribue à son hydratation, ce qui est une fonction essentielle si vous voulez que le cartilage soit souple et élastique et qu’il permette aux articulations de fonctionner sans douleurs.
Le sulfate de chondroïtine aurait un effet supplémentaire par rapport à la glucosamine : sa présence réduirait l’activité d’une enzyme qui détruit le cartilage, l’enzyme hyaluronidase.
«L’association glucosamine-chondroïtine est pertinente puisque les mécanismes d’action de ces deux molécules sont différents et complémentaires.»
Attention : la glucosamine et la chondroïtine ne conviennent pas à tous les patients.
On estime généralement qu‘elles ne sont efficaces que chez environ 80 % des personnes. Donc, 1 personne sur 5 n’obtiendra pas le soulagement espéré.
La piste du méthyl-sulfonyl-méthane (MSM) :
Le MSM est un produit qui renforce la production naturelle de sulfate de chondroïtine, de sulfate de glucosamine et d’acide hyaluronique, les substances qui donnent leur élasticité aux articulations.
«Grâce au soufre qu’il renferme, le MSM contribuerait à maintenir en bon état les tissus conjonctifs (tendons, derme profond, collagène, cartilage, etc.). Le soufre est crucial à l’action du glutathion, un neutralisateur de radicaux libres très puissant, nécessaire pour la formation et la restauration de la matrice cellulaire du cartilage.»
Il diminue le niveau d’allergie en bloquant les récepteurs dans les muqueuses de façon à ce que les allergènes ne puissent plus s’y fixer. Il agit positivement sur la digestion, réduisant les problèmes de diarrhée, de constipation et d’hyperacidification.
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