Adonis
C’est un des « pères allemands » de la botanique, Bock, dit Tragus, qui signala le premier, à l’époque de la Renaissance, les propriétés de l’Adonis. Utilisée autrefois contre les néphrites et l’urémie, c’est surtout comme tonique du cœur qu’on l’emploie de nos jours : elle fut signalée en 1879 par Budnow et étudiée par Fukelman et Chevalier, lesquels découvrirent son principe actif. L’adonis régularise les mouvements du cœur, agit sur la circulation sanguine et augmente la pression artérielle (son emploi est donc interdit aux personnes souffrant d’hypertension). Elle se place, d’après les auteurs, come une excellente médication intermédiaire entre la Digitale et le Stophantus. Tout en facilitant les fonctions du rein par son pouvoir diurétique, c’est à la fois un précieux tonique du cœur et un bon sédatif, qui possède, de plus, la faculté de s’éliminer très vite.
Moins puissant que la Digitale, certes, mais aussi moins toxique, l’Adonis se révèle comme un excellent remède ne nécessitant pas de pause dans le traitement, très recommandable aussi bien dans le cas d’insuffisance cardiaque que dans les cas de baisse de la tension artérielle (hypotension).
Famille des Renonculacées.
On l’appelle aussi Adonide de printemps.
Il existe plusieurs Adonis, mais seule l’espèce vernalis est officinale. Elle pousse volontiers sur les plateaux calcaires des Causses et des Cévennes.
Interne
2 g de feuilles dans 200 g d’eau bouillante à prendre en 24 heures, bien que l’Adonis soit surtout employée en pharmacie sous forme d’extraits aqueux ou alcooliques, ou sous forme de teinture.
- Tonique
- Diurétique
- Sédatif
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