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Crise suicidaire

La crise suicidaire se définit comme une crise psychique majeure au cours de laquelle un passage à l’acte suicidaire est élevé. Cette crise suicidaire est caractérisée par une insuffisance des moyens de défense de la personne, qui la place en souffrance aiguë et en rupture d’équilibre relationnelle avec elle-même et son environnement. Cette crise suicidaire est réversible et temporaire ; elle dure de 6 à 8 semaines, mais en sortir ne veut pas dire que le risque suicidaire s’annule. Ce qui justifie une prise en charge ferme, rapide et de durée adaptée.

Risques

Le principal risque d’une crise suicidaire est par définition le passage à l’acte réussi, donc le décès. Le suicide est la première cause de décès chez l’homme de 25-44 ans. Il s’agit également de la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans. Si les suicides de jeunes ont presque diminué de moitié entre 1993 et 2005, il reste cependant beaucoup de progrès à accomplir, d’après le Plan national d’actions contre le suicide (PNAS- 2011-2014). La mortalité par suicide reste très élevée en détention. Les détenus se suicident 6 fois plus que les hommes libres âgés de 15 à 59 ans. Après une baisse au début de la décennie, le nombre de décès par suicide tend à augmenter (109 en 2008 à 115 en 2009) toujours selon le PNAS- 2011-2014. Ce plan donne les informations les plus actuelles sur ce sujet.

En France, chaque année, plus de 10 000 personnes décèdent par suicide, soit environ 16 personnes sur 100 000, la France est en Europe parmi les pays à taux de mortalité élevé. Si le nombre de décès par suicide est connu grâce au CepiDC de l’Inserm avec toutefois une imprécision due à la sous-déclaration estimée à 20%, il n’en est pas de même des tentatives de suicide (TS). En effet, le nombre de tentatives de suicide fait encore l’objet d’estimations peu précises. En 2006, la Drees estime à environ 195 000 TS donnant lieu à un contact avec le système de soin chaque année. Par ailleurs, 10 660 décès ont été répertoriés dont 7.940 pour les hommes et 2.720 pour les femmes. Ces chiffres sont sans doute sous-évalués du fait du silence qui entoure ces drames, de 10 à 20% ce qui porterait le nombre effectif de suicides annuels jusqu’à 13.000.

Certaines tentatives de suicide liées aux blessures par armes à feu ne sont pas toujours recensées comme tentatives de suicide. Leur dépistage revêt une importance considérable puisque la tentative de suicide (TS) est le plus important des facteurs de risque de suicide connus. On estime le taux de mortalité des suicidants à 10 à 15 % ; près de la moitié des suicidés ont fait une ou plusieurs TS avant leur décès (Programme national d’actions contre le suicide 2011-2014).

Suicidal crisis is defined as a major psychotic episode during which a suicidal act the passage is high. This suicidal crisis is characterized by a lack of human defense, which puts it in acute suffering and out of relational balance with itself and its environment. This suicidal crisis is reversible and temporary; it lasts 6 to 8 weeks, but out does not mean that the risk of suicide is canceled. What justifies a firm support, fast and suitable duration.

Risks

The main risk of a suicidal crisis is by definition the successful passage to the act, so the death. Suicide is the leading cause of death in men aged 25-44. It is also the second leading cause of death among 15-24 year olds. If youth suicides have almost halved between 1993 and 2005, however there is still much progress to be made, according to the National Action Plan against suicide (PNAS- 2011-2014). Suicide mortality remains very high in detention. The inmates commit suicide 6 times more than free men aged 15-59 years. After falling at the beginning of the decade, the number of deaths by suicide tends to increase (109 in 2008 to 115 in 2009) still according PNAS- 2011-2014. This plan provides the most current information on this topic.
In France, each year more than 10,000 people die by suicide, or about 16 people per 100 000, France is among the European countries with high mortality rates. If the number of deaths by suicide is known from CépiDc Inserm but with an inaccuracy due to underreporting estimated at 20%, it is not the same with suicide attempts (TS). Indeed, the number of suicide attempts is still the subject of inaccurate estimates. In 2006, Drees estimated that around 195,000 TS resulting in contact with the care system each year. Furthermore, 10 660 deaths were recorded with 7940 for men and 2720 for women. These figures are probably underestimated because of the silence surrounding these tragedies, of 10-20% which would bring the actual number of annual suicides up to 13,000.
Some suicide attempts related to firearm injuries are not always identified as suicide attempts. Their screening is of considerable importance since the suicide attempt (TS) is the most important known risk factors for suicide. The estimated mortality rate of suicide attempters at 10-15%; nearly half of the suicides have one or more TS before their death (National Action Programme against suicide 2011-2014).

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