Drosera
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Cette plante aux mœurs étranges et carnivores, très grêle, habite les marécages et les tourbières des régions tempérées et chaudes.
Au contact d’un insecte, la feuille ouverte se referme en emprisonnant sa proie, qui est tuée et digérée ensuite par le liquide acide, riche en pepsine, que secrètent ses glandes et qui a valu à cette tueuse le nom poétique d’Herbe à la rosée. Après la digestion de la victime, le piège se rouvre, prêt à fonctionner par la médecine.
Décrite à la Renaissance par Clusius et Dodoens, cette plante curieuse attira l’attention de Darwin. La plante fraîche renferme un principe possédant des propriétés rubéfiantes, d’après Brissemoret, mais qui ne sont pas retenues par la médecine.
Famille des Droséracées.
On l’appelle très souvent Rossolis, mais aussi Rosée du soleil, Herbe à la rosée et Tue-Mouches.
Interne
Teinture antispasmodique contre la coqueluche, préparée à partir de la plante entière (5 à 20 gouttes, 3 à 5 fois dans les 24 heures) pour calmer les quintes, diminuer leur fréquence et la durée des paroxysmes. Le remède exerce aussi une action sédative sur les vomissements de la coqueluche. L’homéopathie utilise aussi le Drosera contre la tuberculose pulmonaire.
- Rubéfiante
- Antispasmodique
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