Daphné garou
Il semble que le Garou ait été connu des Grecs et qu’on puisse l’identifier avec le Thymelaea de Tragus. Autrefois employé, rarement il est vrai, comme purgatif et diurétique dans le traitement de la syphilis constitutionnelle et des affections dartreuses rebelles à la dose de 5 g par litre, le Garou n’est plus guère utilisé que comme vésicant. On en faisait des pommades, des papiers, des taffetas, des pois à cautères destinés à remplacer la cantharide. Actuellement, on se sert encore pour cet usage, dans quelques campagnes, de l’écorce de Garou appliquée directement.
L’écorce d’une autre espèce de Daphné, le Mézéréon (Daphne mezereum), appelé le plus souvent Bois-gentil, est aussi employée, en Allemagne et en Angleterre, pour les mêmes usages que le Garou. Cet arbrisseau des bois de montagne est parfois cultivé pour la beauté et l’odeur suave de ses fleurs rouges. Plante vénéneuse et dangereuse.
Famille des Thyméléacées.
On l’appelle souvent Sainbois ou Garou. Toute la plante est très irritante, dangereuse et, à dose élevée, est un poison parfois mortel.
Externe
Découper un petit morceau d’écorce et le mettre à ramollir à l’eau froide vinaigrée pendant 2 heures. L’appliquer ensuite sur la peau à l’endroit désiré du côté de la face interne de l’écorce. Maintenir avec une bande.
- Purgatif
- Diurétique
- Vésicant
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